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Les derniers feux d’Æsir

Débuté à l’automne 2007, je viens de mettre un point final à ce roman tandis que l’été 2011 va finissant. C’est donc l’heure du bilan.

Æsir, le titre est encore provisoire, peut-être vais-je lui adjoindre un sous-titre ou complétement, Æsir donc, est un gros (850 000 pour ceux qui seraient pas familiers de mes petits compteurs de signes) roman de fantasy barbare. Son prologue est disponible en livre animé dans la section des écrits. Plus de quatre ans m’auront été nécessaires pour dérouler tous les fils de cette histoire. C’est plutôt honnête comme durée de gestation. cool

J’ai l’air d’accuser le coup, mais ne vous y fiez pas, la déprime post-écriture s’est emparée de moi et depuis ce matin, après une mauvaise nuit, (comme la veille d’un exam) je ne parviens pas vraiment à couper le cordon. Alors vous dire ce que je ressens, ce qu’il en est de ma satisfaction, de mon jugement, de mes attentes, de mes espoirs pour l’édition, cela attendra que je digère…

Une certitude cependant, j’entreprends dès à présent les corrections, suivra la bêta-lecture de mon cher et tendre, et d’autres relectures avant une possible soumission.

C’est tout, c’est dit. Je suis vidée. N’y voyez aucune connotation déplacée oops

Appel à textes Histoires d’Amour

Les éditions Sombres Rets lancent un appel à textes pour la constitution d’un amour d’anthologie que j’aurais le plaisir de diriger.

Après Mystères et Mauvais Genres, ce sera donc pour moi, la deuxième expérience de ce type et j’espère qu’elle me procurera, comme la précédente, de beaux moments de lecture, des rencontres et découvertes.

Le thème de l’amour étant universel, nous avons décidés de ne pas nous limiter à un genre littéraire mais laisser libre court à toutes les sources d’inspiration.

Voici l’intitulé et les principales consignes de cet AT :

Le thème en est : “Histoires d’amour”

« Amour! “Loi”, dit Jésus. “Mystère”, dit Platon.
Sait-on quel fil nous lie au firmament? Sait-on
Ce que les mains de Dieu dans l’immensité sèment?
Est-on maître d’aimer? pourquoi deux êtres s’aiment,
Demande à l’eau qui court, demande à l’air qui fuit,
Au moucheron qui vole à la flamme la nuit… »

 

Victor Hugo : Amour

 

Nulle frontière aux passions sourdes et élans familiers. Aux sources du réel, du fantastique, au cœur du danger, l’amour n’a pas de terreau privilégié.

Chaque auteur peut soumettre jusqu’à trois textes maximum.

Vos nouvelles devront :

  • être en prose, tous genres littéraires acceptés. (Mais nous n’acceptons ni poésie ni littérature jeunesse.)
  • Comprendre de 10 000 à 40 000 signes espaces comprises.
  • être inédites sur support papier et internet. Pour les cas particuliers, contactez-nous par mail.
  • Nous être envoyées par mail, en pièce-jointe (format .doc, .docx, .odt ou .rtf), au plus tard le 31 octobre 2011 à minuit, via la page contact de Sombres Rets.

Pour les autres consignes, reportez-vous aux Consignes de présentation de vos manuscrits.

 

 

Vous pouvez aussi poser vos questions et réagir ici même ou dans le forum de Sombres Rets et OutreMonde.

Bonne chance à tous  smile

[ Ecrire un récit ] le temps de la narration

Issu d’un long questionnement ou des fulgurances de votre instinct, le choix du temps de la narration est important. Le temps, présent, passé, va, dans une certaine mesure, influencer le lecteur. Parce que celui-ci aura des préférences, parce qu’il trouvera vos tournures plus jolies au passé, parce qu’il parviendra mieux à « vivre l’action » racontée au présent.

 

Voici donc quelques idées concernant la question du choix du temps de la narration :

  • Ce choix peut dépendre des choix faits au niveau du style, du type d’intrigue, du point de vue narratif.

On recourt au passé pour : un témoignage, la narration d’une épopée sur plusieurs années, décennies…

On recourt au présent pour : un journal intime, le compte-rendu d’enquête peut se faire au jour, le jour, une aventure riche en action et en rebondissements trouvera avantage à être narré au présent.

 .

 

  • Le passé est le temps le plus utilisé pour l’écriture romanesque. Ceci explique et s’explique notamment par le fait qu’il existe un grand nombre de tournures qui n’existent qu’au passé. Le passé avec sa pluralité de temps, permet aussi un plus grand nombre de nuances dans la manière d’amener l’action, de faire des distinctions.

ex : Passé simple versus imparfait selon que l’action a duré ou non. Ces nuances ne sont pas aussi riches au présent bien qu’on puisse user du présent de l’indicatif et en même temps du gérondif pour calquer cet effet. (NB : sur ce point la langue anglaise surpasse la nôtre)

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  • Utiliser celui avec lequel on est le plus habile. C’est du bon sens, mais ce n’est pas négligeable d’en parler, l’écriture est un art et non un sport : la maîtrise est plus importante que la performance.

ex : Le subjonctif présent est souvent plus simple et moins râpeux sur la langue que l’imparfait du subjonctif.

ex : Dans un récit au passé simple, un évènement encore antérieur doit être raconté au plus-que-parfait. Il s’agit de prendre le pli, d’y penser, au risque d’échouer à créer cette concordance de temps qui aide le lecture à comprendre la chronologie de l’histoire.

Même chose quand dans un récit au présent, on raconte un évènement au passé simple… mais étrangement le respect de concordance-là semble poser moins de problème aux auteurs.

 

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  • Dans un même récit, on peut mélanger des parties narratives au passé et d’autres au présent, comme lorsque l’on fait des flashback, qu’on raconte un évènement antérieur à l’action, voire que l’intrigue se situe à plusieurs époques et que l’auteur a choisi de l’écrire en épisodes non linéaires temporellement.