Tous les articles par Elie Darco

A propos Elie Darco

auteure, illustratrice, graphique, webmestre et correctrice

[Projet] Poupées de chair

39 % ➔ 97,000 / 250,000 signes espaces comprises

 

Phase actuelle : ÉCRITURE

Date d’achèvement : Décembre 2025

Type : Roman

Genre : horrifique +15 ans

Accroche :

Mégane, une étudiante en art de la scène se rend à un casting. Elle a été repérée par un producteur derrière le comptoir d’une brasserie. Un job d’été éprouvant, car la ville accueille un festival de cinéma, mais avec lequel elle a l’impression d’avoir su provoquer sa chance. Sur place, elle déchante. Les lieux qui vont servir au casting, sur le port, sont glauques et présagent un film fauché. En plus, elle a de la concurrence ; d’autres filles sont là pour le même rôle… Dans le conteneur surchauffé reconverti en bureau, l’attente se prolonge. On semble les avoir oubliés. Brusquement, tout se met à trembler. Mégane et les autres comédiens cherchent à sortir, mais se rendent compte qu’ils sont piégés. Une violente secousse les balaie. Ils ont l’impression que le conteneur est arraché du sol. Dehors, des bruits inquiétants de machine, puis le roulis de la pleine mer. Mégane comprend qu’ils sont les victimes d’un rapt. À quelle fin ? Le trafic d’êtres humains n’est que la première hypothèse horrifiante qui lui vient. Et s’il y avait pire ?

 

Créatures de la nuit en précommandes

 

L’anthologie Créatures de la nuit, aux éditions Livr’s, est en précommandes jusqu’à la fin du mois… Mieux que les citrouilles givrés pour fêter l’automne, des nouvelles glaçantes à souhait ! panic

 

Avec ma nouvelle Ce qui me hante, j’y participe aux côtés de Anne-Lorraine Wagner, Aurélie Seiller, Carwyn Tomas, Emilie Ansciaux, Guillaume Chouteau, Jean-François Morlaes, Mélanie Poupard, Mina Jacobson, Morgane Caussarieu, Morgane Pajot, Naïs Aujard, Rémy Gratier de Saint Louis, Sandra di Prizio, Sandrine Vailtera et Vincent Mondiot

 

Voici le quatrième de couverture :

Vampires, sorcières, zombies, momies, loups-garous, fantômes… Autant de créatures légendaires qui hantent nos nuits depuis des siècles. Mais qu’en est-il des monstres d’aujourd’hui, tapis dans l’ombre de nos villes et de nos esprits ? Existe-t-il d’autres êtres, encore inconnus, plus insidieux et plus proches de nous qu’on ne le croit ? Ou peut-être le véritable monstre n’est-il que l’ombre qui sommeille en chacun de nous…

Créatures de la nuit rassemble des nouvelles où se mêlent plumes confirmées et voix émergentes, issues pour ces dernières de l’atelier d’écriture du festival Étrange Grande. Cette édition rend un hommage tout particulier à Anne Rice, maîtresse incontestée des ténèbres et marraine de nos peurs les plus intimes.

 Et les liens pour en découvrir plus sur Livr’s et sur le festival Etrange Grande

Ce qui me hante

 

Parue dans Créatures de la nuit (Livr’s Editions) l’anthologie du Festival Etrange Grande 4, cette nouvelle de fantastique a pour cadre une maisonnette perdue dans les Abruzzes en 1945 et pour héroïne une jeune femme marquée par la guerre, le deuil et de troublantes rencontres…

Elle compte 52 000 signes et prendra place, un jour peut-être, dans mon arlésienne de recueil fantastico-italique La botte secrète.

 

Les premières lignes :

« L’air des Abruzzes était glacé ; sa pureté avait quelque chose de surnaturel pour la citadine que j’étais. Mes bagages à mes pieds, je tournai sur moi-même, contemplant les cimes, retrouvant pour un instant la sensation de vertiges et de nausées qui m’avait prise dans l’automobile lorsque nous entamions une nouvelle série de lacets.

Par une percée entre les conifères, je discernais les toits de Borgo en contrebas. Et, à l’horizon, comme prêt à fondre sur le petit village, la masse sombre et conique du mont Velino. Tout autour, rien. Ou plutôt si. Il y avait bien le chemin de terre que mon chauffeur avait suivi, des arbres, des rochers et cette petite maison dans mon dos, mais pour la jeune Romaine privilégiée que j’étais, habituée des escapades à Ostie, des soirées dansantes, des rues ensoleillées fourmillant de monde, la nature dans sa plus simple expression était presque invisible.

Un sentiment de solitude s’abattit sur moi et me chargea les épaules d’un manteau de froid et de désespoir. Les larmes me vinrent, comme souvent depuis la mort de Vincenzo. Au moindre prétexte, à la plus petite contrariété, mon cœur à vif pleurait encore et encore. Je savais malgré tout qu’il faudrait apprivoiser mon chagrin et le reste, car il n’y avait pas d’autre abri et personne pour me protéger… »