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Malperthuis XI

Malperthuis XI, anthologie de nouvelles fantastique, dirigée par Thomas Bauduret

Que faire lorsque vous vous retrouvez naufragé sur une île entourée d’ombres inquiétantes ? Peut-on tomber amoureux du vent ? Jusqu’où peut-on aller pour l’amour d’une bête ? Et si votre vie était un film… ou un film votre vie ? Qui est ce Prométhée moderne en quête de sa bien-aimée ?

26 auteurs (Blineau, Carau, Caruso, Coudière, Croenne, Darriet, Desponds, Dysmas, Edmond-Abel, Fierobe, Garnier, Genêt, Hay, Henninger, Juillard, Lémuri, Mayolle, Norden, Querbalec, Robert, Serrano, Sicart, Taquet, Unbekannt, Vial-Bonacci et Vergne s’efforcent de répondre à ces questions, et bien d’autres, chacun à sa façon.

Oh, une dernière question : aimez-vous l’Absinthe ?

[Parution] Anthologie Freakshow

C’est aujourd’hui que paraît l’anthologie Freakshow aux éditions Armada dans laquelle je signe une nouvelle de SF, Les loges du savoir. Voici le 4e de couverture :
 
Approchez Messieurs Dames ! N’ayez pas peur, ne soyez pas timides ! Entrez sous le chapiteau et venez découvrir nos phénomènes tantôt attachants, tantôt repoussants, toujours extraordinaiiiiiiires : dix auteurs arrachés à leur milieu naturel et réunis ici en exclusivité mondiale ! Dix plumes issues des quatre coins de l’espace et du temps, venus charmer vos sens de leurs talents fabuleux. Tour à tour dompteurs, monstres de foire ou bien ensorceleurs… Ouvrez grand vos mirettes, vous en aurez pour votre argent ! Que le spectacle commence !
 
Anthologie sous la direction de Frédéric Czilinder et avec les nouvelles de Sandrine Scardigli, Patrick Eris, Pierre Stolze, Sofee L Grey, Alexandre Ratel, JC Gapdy, Linné Lharsson, Frédéric Livyns, Jean Rebillat.
 
L’illustration de couverture est l’œuvre de Jean-Mathias Xavier.

Les loges du savoir

Parue dans l’anthologie Freakshow (direction : Frédéric Czilinder, éditions Armada), cette nouvelle de science-fiction a pour cadre une dangereuse planète bourbeuse, où les colons sont visités par des forains d’un nouveau genre.

 

Elle compte 44 000 signes et se déroule dans le même univers étendu que Les chroniques de l’Errant et Le chasseur d’ombre.

 

Les premières lignes :

 

« Le ciel d’Agara accroche ses étoiles une à une et sa teinte bistre se nuance de rouge. Yuli y guette les brasillements dorés annonçant l’arrivée d’un orage électrique. La roche qu’il a choisie comme abri l’accueillera volontiers une nuit de plus, mais au matin, faute de vivres, il devra s’engager dans la vasière en pleine lumière, se rendant ainsi vulnérable aux énuars. Yuli cherche dans l’air cette odeur particulière, annonciatrice des ballets de foudre. Le jeune homme est trop ignorant pour que dans ses pensées émergent les mots « ozone » ou « ionisation de l’air ». Il sait de sa planète qu’elle est primitive, fangeuse, sauvage. Il y en a d’autres, plus douces, et bien plus éloignées que le chemin d’étoiles scintillant au zénith. Comment est la vie, là-bas ? Il peine à se l’imaginer ; les contacts avec les autres mondes sont si rares… Ici, ce qu’il revendique pour lui-même, il doit l’arracher aux suçoirs de la vase ou aux doigts crochus des désœuvrés du village. Yuli est né sur Agara, au sein de la treizième génération de colons. Ses ancêtres, venus du ciel, auraient pu lui décrire cet ailleurs incroyable qu’il entraperçoit une fois par révolution, lorsque les visiteurs déploient autour de leur vaisseau les loges du savoir et des merveilles… »