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Au coeur de Saulieu 2011

Samedi 30 juillet et dimanche 31, je serai présente à Saulieu (Côte d’Or, Bourgogne) sur le stand des éditions Sombres Rets.

Pour ces deux journées littéraires, la municipalité et la bibliothèque ont préparé un programme pluriel et intéressant avec le salon, bien sûr, rencontres et dédicaces, des conférences, des expositions…

Je signerai pour l’occasion des exemplaires de ma nouvelle, Change-peaux, dans Pouvoir et Puissance, l’anthologie sous ma direction : Mystères et Mauvais Genres, et mon recueil de nouvelles fantastiques victoriennes, co-écrit avec Cyril Carau, Masques de Femmes.

Si vous passez dans le coin, n’hésitez pas à vous rendre à l’espace Jean Bertin, entre 10h et 18h.

Mon premier salon de 2011

Samedi prochain, le 21 mai 2011, aura lieu le premier salon littéraire de la petite ville de Plan de Cuques (à côté de Marseille). J’ai été convié par la municipalité et la librairie Des livres et vous, à participer à cet évènement en compagnie de Cyril Carau. .Ce sera donc l’occasion de faire des rencontres, de discuter boutique avec d’autres auteurs et bien sûr de dédicacer des exemplaires de Masques de Femmes, notre recueil de nouvelles fantastiques victoriennes mais aussi de Mystères et Mauvais Genres, l’anthologie que j’ai dirigée l’an passé pour le compte des éditions Sombres Rets.

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Même si le soleil devrait être au rendez-vous, cool j’espère que le public sera nombreux à nous rejoindre ce samedi, de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00 dans les Salons de la Belle Epoque, rue du 18 juin à Plan de Cuques.

Le spleen de l’écrivain



J’ai le spleen de l’écrivain…

Le spleen de l’écrivain c’est un peu la même sensation  que la déprime post-exam, le coup de mou qui suit un grand évènement, la période de calme après tempête où l’on se sent comme désoeuvrée, encore trop pétrie de discipline, de tensions pour être vraiment capable de relâcher la pression.

Je viens de terminer ma relecture et cette routine qui était la mienne de plonger dans cette histoire à chaque moment libre me provoque, maintenant qu’elle n’est plus suivie, des bouffées de nostalgies contextuelles. Qu’est-ce que j’aurais pu écrire d’autre ? Qu’auraient dû dire ou faire mes personnages ? Ce n’est pas tant que je doute de mon procédé et de ma trame, non ! C’est purement affectif. Comme lorsque l’on se refait le film d’une journée particulièrement intense, d’un évènement heureux qu’on voudrait avoir à revivre à l’infini.

Mais c’est douloureux, comme émotion. Un arrachement. Le point final à la création qui rime avec le mot « séparation ». Si je ne craignais pas le ridicule, j’irais jusqu’à comparer ça au syndrome post-partum sauf qu’en ce qui concerne les hormones, je suis pas bien sûre de savoir identifier celles qui interviennent dans le processus d’écriture !  lol C’te blague !

Alors donc, c’est psychologique. Et c’est irrationnel, je le conçois, comme toute petite déprime qui ne prend raçine que sur presque rien. Freud dirait que mon « moi » donne à l’achèvement de ce roman une teinte positive, ça l’est, c’est certain. Tandis que mon « surmoi » refoule un certains nombres d’élèments qui donneraient à penser que dans ce roman, il y a une partie de moi que j’ai peur de perdre ou de révéler, que je n’assume pas. Quant au « ça », j’imagine bien que le plaisir d’écrire puisse se relier à une pulsion masturbatoire, on se regarde le nombril, nous autres auteurs. peur Faites pas semblant que non. Désaccord entre les trois compartiments = désordre…

On tourne en rond, on arrête pas d’y penser, on a envie de rien sinon que de remettre la tête dedans car c’est ce qu’on faisait les jours d’avant. Et ensuite ? Comment en sort-on ? On remonte en selle, à la découverte de nouveaux rivages et de nouveaux visages à esquisser la plume à la main ? Peut-être bien.

Demain, je reprends l’écriture d’Æsir.