Archives par mot-clé : policier

Appel à textes : Enquêtes, mystères et mauvais genres

Une bonne nouvelle pour démarrer 2010 !

Les éditions Sombres Rets lancent un appel à textes pour l’édification d’une anthologie de nouvelles sur le thème de : Enquêtes, mystères et mauvais genres

Voici le détail de l’intitulé :

Détectives, comploteurs et aventuriers, des grandes énigmes de l’histoire à la rubrique des chiens écrasés, dans notre monde moderne ou dans dans d’autres, futurs, magiques et fantasmés… auteurs ! racontez-nous une intrigue qui tiendra le lecteur en haleine.

Qu’importe qu’elle mette en scène les forces de l’ordre, des espions ou un simple quidam, qu’elle fasse rire ou frissonner, tout est permis, et le contexte n’est pas davantage limité, puisque votre texte pourra aussi bien relever des littératures noires, de l’étrange, que de l’Imaginaire : science-fiction, fantastique et fantasy.

Chaque auteur peut soumettre plusieurs textes. Nous n’acceptons ni poésie ni littérature jeunesse.

Vos nouvelles devront :

  •    S’inscrire dans la thématique définie ci-dessus
  •   Relever des littératures noires (policier, espionnage, thriller, étrange…) et / ou de l’Imaginaire (science-fiction, fantasy, fantastique, horreur…).
  •    Comprendre de 5000 à 50 000 signes espaces comprises.
  •    Etre inédites sur support papier et internet. Pour les cas particuliers, contactez-nous par mail.
  •   Nous être envoyées par mail, en pièce-jointe (format .doc ou .rtf), au plus tard le 15 mai 2010 à minuit, via la page contact de Sombres Rets.

Retrouver toutes les consignes ici, ainsi que les conseils de présentation.

Cette antho sera dirigée par moi-même et paraîtra, si tout se passe bien, fin 2010. wink

Bonne chance à tous les potentiels participants !

Illustrations du Chant du Cygne

Avec mon compagnon et complice, Cyril Carau, nous avons un projet en cours, destiné à un éditeur qui publie, entre autres, des romans illustrés. L’oeuvre concernée est un roman policier de Cyril, il s’intitule le Chant du Cygne et se déroule dans les années 20. Sur fond de Jazz, de prohibition, et des séquelles de la grande guerre, cela raconte l’histoire d’un tueur à gages sarde se rendant à New York pour honorer un contrat.

Parallèlement à la correction, je réalise des illustrations à l’encre qui s’appuient pour la plupart sur des scènes du texte ou participent de son ambiance. 5 sont terminées, il m’en reste facilement une quinzaine à dessiner. La plupart sont déjà « pensées » et supportées par des schémas que j’aurais trop honte de vous montrer. oops Alors voici ci-contre, une petite présentation de « détails » découpés dans les illustrations déjà finalisées…

L’encre est un bon médium pour travailler vite et se rapprocher des gravures du début du siècle. J’organise aussi certaines images à la manière de planches de BD pour varier le point de vue et coller cette fois à l’esprit pulp policier. Mon principal souci c’est la ressemblance des personnages récurrents d’une illustration à l’autre. Mon plus grand plaisir, outre illustrer une histoire sombre et prenante, c’est de faire des recherches sur l’architecture New Yorkaise de l’époque, les costumes, les autos etc…

Date de finition du projet : septembre 2009 (du moins on l’espère  d )

wink

La vieille Margot

Nouvelle publiée dans Ananké n°2

Il s’agit d’un texte de 17 000 signes espaces comprises qui s’inscrit dans la tradition des polars campagnards, des faits divers qui sentent le terroir, via l’enquête d’un gendarme à la retraite.

Cette nouvelle a été illustrée par Martine Fassier

C’est ainsi que cela commence :

” L’hampe des tulipes s’est habillée de rosée et les petits cailloux blancs de l’allée luisent dans le frais matin. Gare à la glissade… Avant de tirer la porte derrière moi, je chope mon chapeau et ma canne dans le vestiaire du couloir et je les colle sous mon bras. Ce n’est pas que j’en ai besoin de la canne, je ne suis pas si vieux… mais ça me donne un air respectable. Quand on est un ancien gendarme à la retraite, on se doit, lorsqu’on ne porte plus l’uniforme que les jours d’enterrement, de coller à l’habit mieux que le moine. Et la canne, il parait que ça me rappelle la matraque, c’est du moins ce que disent les garnements du village. Ils n’attendent qu’une chose, pour sûr ! …Que je leur fasse numéroter leurs abatis, à grands coups cinglants dans les mollets. Bah ! Ils ne sont pas bien méchants, je ne les frappe pas souvent… “

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