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[Projet] La nuit tous les jouets sont gris

100 % ➔ 78,000 / 78,000 signes espaces comprises

 

Phase : ÉDITION

Type : Roman

Genre : Jeunesse, policier

Accroche :  Ce soir, Noa accompagne son grand frère, Sami, à son travail. Sami est gardien de nuit à la fabrique de jouets gonflables. Pour Noa qui aime s’inventer des histoires et passer du temps avec son frère qui ne vit plus à la maison, c’est toute une aventure… Mais celle-ci devient terrifiante et leurs liens affectifs vont les aider autant que leur nuire dans les épreuves qui les attendent…

Parution d’Ananké, le 1er numéro du Fanzine du polar et de l’Etrange

… et que même que si je fais des titres aussi longs, c’est pour le référencement ! 😛

Chers internautes qui faites parfois un détour sur mes détours, j’ai une nouvelle géniale à vous annoncer :
LA SORTIE D ANANKE 1, LE FANZINE DU POLAR ET DE L ETRANGE ! sur lequel nous travaillons mon chéri et moi depuis plusieurs mois. (j’ai fait la maquette 💡 )

Après de périlleuses embûches, le voici fin prêt, à être commandé en allant cliquer sur la bannière ci-dessous :


Voici le sommaire :

Le Drée, une nouvelle de Cyril Carau, illustrée par Elie Darco
Monsieur N’Bangué, une nouvelle de Agnès Laroche, illustrée par Maz
Lucy Henge, une nouvelle de Anthony Boulanger, illustrée par Nathy
Ogre, une bande dessinée de Grem
Amour toujours, une nouvelle de Shunga, illustrée par Blÿnt
Shaky ground, une nouvelle de Florent Jaga, illustrée par Alain Mathiot
La sagesse papillon, une nouvelle de William Blanc, illustrée par Fablyrr
Vie et mort des pauvres dans les cités HLM, une nouvelle de Tony Coppola, illustrée par GremDes histoires, des ambiances, des styles très différents mais fortement teintés d’étrange et de littérature noire ! A dévorer passionnément 😈

[Chronique de lecture] La princesse noire, Serge Brussolo

Serge Brussolo est un conteur qui sait savamment faire revivre pour le lecteur les temps passés en leur donnant toute la saveur et la surprise d’une première fois. Avec La Princesse Noire, il nous emmène à la rencontre du peuple viking, post-christianisation, à une époque charnière où les anciens mythes côtoient la nouvelle religion. Inga, jeune orfèvre, incarne cette dualité, son père, ancien pillard des mers lui a enseigné ses croyances en Odin, Thor etc… sa mère convertie au christianisme, la pousse vers une vie citadine confortable, mais Inga est enlevée et vendue comme esclave à une étrange châtelaine sur une île où plus qu’ailleurs encore, on vit dans la superstition et les anciennes traditions du panthéon nordique.

Bien écrit et bien documenté, ce roman nous offre le frisson du récit d’épouvante, l’étonnement d’une bonne intrigue, ramifiée et mystérieuse, et un dépaysement assuré.

Il ne s’agit pas d’images d’Epinal, les terribles guerriers vikings à la base de nombreux récits sont ici abordés d’une autre façon : au crépuscule de leur conquête. Héros ou bourreaux, ils finiront par déposer les armes et rentrer à quai, promettant l’oubli à leurs croyances et à leurs usages guerriers.

Aussi, le temps principal de l’action se passe-t-il à terre, en compagnie de personnages aux motivations tortueuses, cruelles, dans une contrée rude où la loi reste pourtant celle du plus fort. Mais c’est aussi un récit intelligent, sensible, qui fait la part belle à cette force à vivre qu’ont les enfants. L’héroïne, à mi-chemin entre l’enfance et l’âge adulte, incarne, sans ostentation, la tolérance, l’espoir et la raison parmi des êtres marqués et influencés par les drames passés de leur existence.

Un beau récit, une belle aventure à dévorer d’une traite !