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[Projet] Le vol de la licorne

100 % ➔ 300,000 / 300,000 signes espaces comprises

 

Phase actuelle : ÉCRITURE

Date d’achèvement : Mai 2025

Type : Roman

Genre : jeunesse, imaginaire

Accroche :  Au duché de Cornillone, Médor, une licorne hybride plutôt moche, et Céleste, une fillette solitaire, ont eu le coup de foudre. Médor est un animal rusé, époustouflant, mais très différent des licornes pomponnées qui servent d’animaux de compagnie aux jeunes de la cour. Céleste pourrait se dire qu’il ne lui manque que la parole… Sauf que Médor lui parle dans sa tête. Et il a même de l’humour ! Pour les deux nouveaux amis, hors de question de se séparer. Ils doivent prouver aux parents de Céleste et aux soldats du Duc qu’ils sont faits pour vivre ensemble et former une brillante équipe d’aventuriers.

A partir de 10 ans.

Extrait de Ténèbres blanches

La rédaction et les corrections de Ténèbres blanches prennent fin, ce mois-ci, et cela tombe bien, car le printemps aidant, j’ai très envie de me pencher sur un nouveau projet plus léger et à destination de plus jeunes lecteurs. Ce roman-ci, à destination des adolescents et se déroulant en Antarctique, a demandé un petit surplus de concentration et de rigueur concernant les recherches bibliographiques et la cohérence scientifique. Il m’a surtout permis de voyager plus loin que prévu et de jongler  avec les peurs des personnages… Actuellement, à Vostok ou à Concordia, il fait – 68 °C, ces stations scientifiques du continent blanc s’avancent vers la nuit permanente. Sous nos latitudes confortables, je vous propose de découvrir cet extrait de Ténèbres blanches et vous souhaite la bienvenue à Fortuna :

       — Monsieur le Secrétaire ? La couverture nuageuse va en diminuant, nous approchons du 70e parallèle, prévient le copilote par la sonorisation des casques.

       Il y a deux heures, lorsqu’ils ont décollé du porte-avion Kœnig, croisant dans la mer Dumont-d’Urville qui borde Terre-Adélie, les flots gris répondaient au ciel dans la même tonalité. Au survol des terres, le brouillard et les nuages se sont densifiés, limitant la visibilité directe, mais sur le Pétrel 2, cet appareil ultramoderne, outre les projecteurs surpuissants, les pilotes ont bien d’autres outils pour acquérir des données sur l’environnement. Ils sont acheminés en toute sécurité.

        Cris colle son front à la vitre pour sonder les nuées. Lorsqu’elles se déchirent enfin, il n’y a rien à voir que de gigantesques étendues blanches. Les sommets de la chaîne Transantarctique ne sont pas observables, mais cette apparente platitude de l’inlandsis est un leurre. Dessous la banquise, des reliefs fantastiques demeurent cachés : des monts, des vallées, des lacs, des volcans et même les restes de forêts fossilisées… Et quand ils auront touché à leur but, ils évolueront sur des champs de glace à 2500 mètres de hauteur.

     Quelques minutes plus tard, Cristobal perçoit la perte d’altitude par une gêne dans l’oreille. L’hélicoptère ultramoderne vient d’entamer la descente. Remué par une nausée, l’adolescent se demande ce qu’il fait là. Changer d’air, oui, mais pour un air polaire ? Un sentiment d’irréalité le visite tandis que leur objectif se devine dans la glace : la base Fortuna. Site exceptionnel par sa localisation, mais aussi par sa double et nouvelle vocation : la recherche scientifique et l’exploitation minière. On pourrait rajouter : par son architecture… songe Cris en détaillant les installations futuristes qui grossissent sous ses yeux.

      Le dôme central, avec sa coupole géodésique d’acier bleuté, et ses « unités », organisées tout autour : deux longs hangars, rasant la calotte glaciaire, couverts par des panneaux photovoltaïques héliotropes et quatre heptagones irréguliers. Ce quatuor de bâtiments compte trois niveaux, leur toit est facetté, coupé par la verrière d’un puits de lumière, qui laisse entrer le jour ou la radiance des étoiles du cycle polaire. Les unités de vie sont montées sur d’énormes vérins hydrauliques pour les isoler et anticiper l’élévation des glaces.

     S’y ajoutent des galeries suspendues et d’autres enterrées. Pour résister à la pression titanesque de la glace, ce sont de véritables sarcophages de béton, on devine leur tracé même en hauteur. Ces conduits relient toutes les constructions, sauf la structure arrondie du télescope qui joue l’électron libre en périphérie. À l’opposé de celui-ci, trois éoliennes de belle taille fournissent une autre portion d’énergie propre à la base scientifique. Oui, ça ressemble à une molécule chimique à moitié enfoncée dans une gelée blanche.

      Tout disparaît quand les retors de l’appareil mettent en suspension des écailles de glace dures comme de la pierre…

 

 

Hero Festival 2023

Les 11 et 12 novembre prochain, je participe à l’édition 2023 du Hero Festival de Marseille. Une grande fête où se croiseront les multiples univers du jeu, des séries, des animations, du cosplay, de la musique, des BD, des mangas, des livres, de la création, de la pop-culture et j’en passe… Ce merveilleux évènement se déroule au parc Chanot, à l’intérieur et aux abords des trois halls principaux. 

Je serai sur le stand des éditions Sombres Rets, en compagnie de Cyril Carau, de 9h00 à 18h, pour vous présenter leur catalogue, mais aussi partager mon expérience d’auteure, et signer mes romans ou recueils ! Si tout se passe bien, j’aurais aussi les premiers exemplaires de ma nouveauté… Dont voici une petite illustration échappée :

Je vous donne RDV au stand B50, hall 2 (juste à côté de l’exposition Stargate   O_o smile

Toutes les infos pratiques, le programme et le détails des exposants sont à découvrir sur le site du Hero Festival