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Festival de l’Imaginaire du Pays d’Aix 2021

Magnifique semaine qui s’annonce grâce à la 13e édition de cet évènement consacré à la culture et à la littérature imaginaire ! Le week-end prochain, au salon littéraire, en compagnie de Cyril Carau, je vous présenterai mes romans (Rageot, Plume Blanche, Magnard) et les ouvrages de Sombres Rets.

Mais avant cela, j’aurais le plaisir de rencontrer 9 classes de CM2 qui ont reçu des exemplaires de mon roman L’îlot mécanique (Gulf Stream éditeur), à Saint-Cannat, Meyrargues et Lambesc et d’animer un atelier d’écriture à la médiathèque de Meyrargues.

Je me réjouis par avance de toutes ces belles rencontres et, si vous êtes de la région, vous invite à cette manifestation dont voici le programme :

 

[Le Crépuscule d’Æsir] La gestation du roman

Le Crépuscule d’Æsir est mon premier roman achevé. Pas le premier à prendre forme dans l’écriture, pas le premier à germer dans mon esprit (celui-ci je l’ai commis à 16 ans et je me repenche dessus actuellement pour voir ce qui est « sauvable »…), mais le premier à se voir porter à maturité, à se conclure d’une façon qui me convienne.

 

 

Cinq années ont passé entre le mot de la fin et la première phrase posée sur le papier en novembre 2007. À l’époque, il s’agissait de rédiger une longue nouvelle intitulée Le jour dernier. C’était peu après la parution de l’anthologie Les enfants de Conan (Éons) pour laquelle j’avais rédigé la L’innommée. Avec la Dark-Fantasy destinée aux adultes, j’avais l’impression d’avoir trouvé un terrain d’écriture plus libre et ouvert. Un genre qui encourage les longs récits, les styles un peu lyriques, les vastes univers. Qui outrepasse quelques frontières : violence, passion, cynisme… Moins de codes, moins de limites, c’est un genre qui me permet d’être plus franche avec moi-même… et ça m’est plus « facile » plus « naturel ».

 

Aussi, lorsque j’ai eu achevé Le jour dernier, je n’ai pas su refermer l’écritoire, j’avais encore des choses à dire et j’avais fait mien ce lieu commun : celui où on s’attache vraiment à ses personnages.

Le jour dernier, retravaillé, détaillé, est donc devenu le premier chapitre du Crépuscule d’Æsir. Une chute, une hécatombe, comme point de départ, ça ouvrait plus de portes que prévu. Et « raccord » au son sujet principal : la vengeance. Si j’ai mis cinq ans à achever Æsir (ah le mauvais jeu de mots !), c’est que j’ai fait de nombreuses pauses pour écrire d’autres choses dans l’intervalle et pour répondre à des appels à textes, à des opportunités d’être éditée… Et j’ai beaucoup lu, aussi, bref je me suis nourrie d’influences et d’espoir… (titre d’un prochain billet sur Æsir)

 

J’ai rédigé les six premiers chapitres assez lentement, puis j’ai presque attendu deux ans pour écrire le reste. Entre-temps, mon ambition avait encore grandi pour les personnages, ou alors j’avais sous-évalué la quantité à écrire pour relater tel ou tel évènement… Enfin, en juillet 2011, pour le chapitre 11, tandis que le thermomètre battait des records de chaleur (pauvre ordinateur ^^  ) je faisais des gros scores en terme de nombre de signes par jour. Autour de 20 000, mon record personnel.

 

Mais le plus long était à venir… euh  La phase de soumission ! Jugez plutôt : la première intervient en octobre 2011, la dernière prend fin en octobre 2017 avec Plume Blanche. C’est là que la « moi de 2017 » aurait dû sauter dans sa machine à remonter le temps pour prévenir la « moi de 2007 » de cette superbe nouvelle, mais à quoi bon ? Je l’aurais écrite malgré tout, cette histoire. Elle aurait vu le jour d’une façon ou d’une autre, et sans paradoxe temporel. Elle existait sans moi, avant moi… sempiternelle histoire de vengeance…

2018 me voilà !

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On est à la fin du mois de janvier, je n’ai plus le temps de dresser le bilan de 2017, je vais surtout me pencher sur les perspectives pour 2018 !

Après tout, 2017, c’est déjà du passé et si, côté écriture, je persiste à travailler sur des projets en cours depuis plusieurs années (Terramorphose tome 4 : De rage et de nuit), j’ai aussi l’ambition de la nouveauté, avec :

  • les corrections de mon roman jeunesse à paraître chez Rageot, sous ce titre, tout nouveau, et plus en accord avec la collection Heure noireLa nuit, tous les jouets sont gris.
  • Les corrections de mon roman Dark-Fantasy, Le crépuscule d’Æsir, à paraître chez Plume blanche, sûrement disponible, en avant-première dès fin 2018.
  • J’espère la sélection et les corrections de ma nouvelle Les loges du savoir pour l’anthologie des arts forains, anthologiste : Frédéric Czilinder, Armada éditions.
  • L’écriture d’au moins deux autres romans jeunesse courts, dont l’un est déjà pour moitié avancé : L’îlot mécanique. (Je ne me mouille pas !)
  • Écrire une ou deux nouvelles pour des appels à textes, si possible intégrable à mes arlésiens de recueils thématiques : La botte secrète (imaginaire, Italie), L’homme et l’ombre (Fantasy : medieval-, dark-, science-…)
  • Et toujours des écrits en soumission qui, j’espère, trouveront preneur tic

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Côté travaux picturaux et plastiques « personnels » :

  • En terminer de ma série aquarelle des petites chimères (Encore 4 à « hybrider » et j’en aurais 26). Puis développer l’idée de ce livre abécédaire  et donc les textes à associer.
  • Me remettre à peindre à l’acrylique des portraits… J’ai notamment l’idée d’un capitaine le visage rongé par le sel, la main sacrifiée à la mer et d’une jeune albinos indienne…
  • Refaire quelques objets steampunk et surtout les présenter ici, en photos, j’ai du retard, même sur les photos, et beaucoup de bon matériel de base qui s’est entassé depuis une grosse année.

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C’est le minimum, comme ça, je suis à peu près sûr d’y parvenir d durant l’année 2018 !