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Cante Jondo

Nouvelle publiée dans Borderline n°10

Cette nouvelle de 20 000 signes espaces comprises qui se déroule au XIXe siècle à Séville sur fond de flamenco. Elle fait partie des nouvelles du recueil Masques de Femmes.

Les premières lignes :

“Ils avaient bondi sur moi au détour d’une venelle et, sans que j’eusse le temps de crier ou de me défendre, m’avait poussé à l’intérieur d’une carriole fermée par des planches disjointes. C’est du moins ce que j’avais eu le temps de voir avant qu’on ne me bâillonne et recouvre mon visage d’un sac de jute fleurant la vermine et la moisissure. Je pensais à l’instant quel danger il y avait à subir des nausées, ma bouche occultée par un chiffon tâché de suif, mon estomac tout à la fois retourné par les goûts, les odeurs, et les chaos de la route. On avait quitté Séville et les proches abords de la faculté de médecine où l’on venait purement et simplement de m’escamoter… “

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[Projet] La nuit tous les jouets sont gris

100 % ➔ 78,000 / 78,000 signes espaces comprises

 

Phase : ÉDITION

Type : Roman

Genre : Jeunesse, policier

Accroche :  Ce soir, Noa accompagne son grand frère, Sami, à son travail. Sami est gardien de nuit à la fabrique de jouets gonflables. Pour Noa qui aime s’inventer des histoires et passer du temps avec son frère qui ne vit plus à la maison, c’est toute une aventure… Mais celle-ci devient terrifiante et leurs liens affectifs vont les aider autant que leur nuire dans les épreuves qui les attendent…

Aux innocents les mains pleines de sang

Nouvelle publiée dans le webzine Nuits d’Almor n°1, téléchargeable gratuitement

Il s’agit d’un texte fantastique et horrifique de 20 000 signes. Il a été illustré par Alain Mathiot.

Je pense qu’il rejoindra un jour un de mes recueils thématiques en cours d’écriture.

Les premières lignes :

” Je suis seul. Mais la musique des choses, dans l’animé ou l’artifice, fait naître des ombres autour de moi. Je ris intérieurement, il ne s’agit que des voltes lancinantes d’un violon parlant de nostalgie. Et la fenêtre ouverte sur la nuit laisse monter jusqu’à mon bureau le chœur des grillons, le bruissement des feuillages, la nature qui se retourne dans ses draps de deuil et d’humidité… “