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Anthologie ” Pouvoir et Puissance ” Sombres Rets & OutreMonde

Il y a un an, Cyril Carau lançait un appel à textes pour le compte des éditions Sombres Rets et du portail OutreMonde sur la thématique de Pouvoir et Puissance. D’ici la fin du mois d’octobre, le travail réalisé dans ce cadre, tant par les auteurs que par les illustrateurs, trouvera sa finalisation dans la publication d’une anthologie de 16 nouvelles illustrées par 38 illustrations en noir et blanc.

Voici la couverture :


La magnifique illustration de couverture est signée Alain Mathiot
Les maquettes sont de Elie Darco.

Et le sommaire :

Une préface de Cyril Carau

Partie 1 : à n’importe quel prix…

  • Le principe de la Mandragore (texte : Richard Maurel, illustrations : Guillaume Tiret)
  • Bémol tragique ou la fin des Chantres (texte : Alsem Wiseman, illustrations : Alda)
  • Aboulanol (texte : Charlotte Bousquet, illustrations : Jijicé)
  • Une double allégeance (texte : Patrick Duclos, illustrations : Maz Coudray)


Partie 2 : cet allié qui vous trahit…

  • Le catalyseur (texte : Aurélie Wellenstein, illustrations : Nadia Sanchez)
  • Le standardiste (texte : David Osmay, illustrations : Grem)
  • Heroic Anonymous (texte : Estelle Valls de Gomis, illustrations : Elie Darco)
  • Change-peaux (texte : Elie Darco, illustrations : Cyril Carau)

Partie 3 : besoin vital et transcendance…

  • Stabat mater (texte : Céline Brenne, illustrations : Estelle Valls de Gomis)
  • Le serviteur (texte : Philippe Deniel, illustrations : Martine Fassier)
  • La Mission (texte : François Manson, illustrations : Annick DC)
  • Evolution (texte : Didier Reboussin, illustrations : Elodie Marze)

Partie 4 : des visages de l’absolu…

  • D’un claquement de doigts (texte : Thibault Scohier, illustrations : Elie Darco)
  • Les corps désirants : l’épreuve 13 (texte : Antoine Coppola, illustrations : Alain Mathiot)
  • Disques (texte : Bruno Grange, illustrations : Cyril Carau)
  • Le Rouge, le Blanc et l’Artefact (texte : Anthony Boulanger, illustrations : Tony Patrick Szabo)

Alors c’est pas un beau programme ? C’est pas pour me vanter, mais c’est vraiment le plus chouette projet auquel j’ai participé pour l’instant. Les textes et les illustrations sont d’une qualité qui a dépassé nos espérances ! J’ose le dire : c’est l’antho qu’il vous faut en cette fin d’année, si vous aimez les littératures de l’Imaginaire et plus si affinités… 

288 pages
17 euros
Disponible fin octobre 2009

Comptez sur moi pour vous en parler souvent… wink

Parution de Station Fiction 3

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L’aventure des Chantiers Imaginaires et de son fanzine Station Fiction continue avec la parution du numéro 3.

Pour ce troisième numéro, j’ai réalisée la couverture, une peinture numérique infernale, intitulée « La route de l’enfer« , déjà visible dans la section SF de mon portfolio .

Avec au sommaire :

Éditorial : Alaric S Thorismond
Page illustrateur : élie DARCO
B.D Odyssée Onirique :« Eitô la lampe d’Ombre » Vain & Swen
Le Père Noël, Arthur Z BALOGH
La nuit tombe sur Sherwood, Olivier BOILE
Par-delà le sang, Cyril CARAU
Hypermarché, Nicolas CHAPPERON
L’Apprentie, Aurélie LIGIER
Ondulations dans l’obscurité, Aleksandar Ziljak (CROATIE)
Canard Cosmique : « le retour du Galaxies HS 41 ! » Alexander Atimer.

Le fanzine est à commander sur cette page, au prix de 4€+1€ de port = 5€ par paypal.

[Chronique de lecture] Borderline n°9

L’association Catharsis présente Borderline, son fanzine, dont vient de sortir le neuvième numéro. En couverture, une superbe illustration de Mathieu Coudray “Maz”, bien glauque, inquiétante, expressive, avec cette impression d’un drame démesuré en suspend. Elle nous prépare à une plongée nocturne et effrayante dans l’imaginaire de Brian Hodge puis de quatre autres auteurs. Une interview de l’écrivain John Everson agrémente le tout. Pas d’illustrations intérieures mais une mise en page propre, sobre et agréable avec ses quelques petits élèments graphiques.

Dans l’édito Lionel Bénard parle de l’association et des ateliers d’écriture qu’elle dirige, les travaux réalisés aux cours de ceux-ci donneront lieu à l’édification d’une anthologie. En attendant, les nouvelles de cette parution, “petites tranches de vie de personnages intriguants ou malmenés par la destinée” devraient nous donner l’envie de nous intéresser à Catharsis…

Mes remerciements à SunTzu, sous la plume de Brian Hodge, on voyage, on transpire, on vibre à l’unisson d’un journaliste, attachant et convaincant dans son quotidien, son métier, sa passion, sa part d’ombre. Mais cette rencontre se fait sur un champ de bataille, au coeur de l’horreur, du danger qui finit par le rattraper. Une nouvelle édifiante, aux thèmes multiples, sociétaires, politiques, la responsabilité de chacun de nous, des médias, les différents visages que revêt la vérité, et le Mal absolu retranscrit sous l’égide du Fantastique, mais si réaliste pourtant… il ne s’agit plus d’une composante surnaturelle, mais hypernaturelle.

L’interview d’Everson, mené par Lionel Bénard, un peu trop longue à mon goût, (je ne suis vraiment pas friante des interviews d’une manière générale), pas inintéressante mais plutôt classique et non exempte de coquilles de formulation, redondances et répétitions de mots.

Plus courtes que celle de Hodge, les nouvelles qui suivent n’en sont pas moins sympathiques.

Sérial qui pleure de Romano Vlad Janulewicz, un bon point pour le titre, j’aime les titres qui sont déjà toute une histoire… Quant au texte, une histoire de tueur pas tout à fait comme les autres, distrayante par son point de vue narratif et par son retournement de situation final.

Qui fredonne de Joseph Grimo, rapide et mystérieuse, dérangeante dans la thématique, une sale rengaine que nos bonnes conscience aimeraient à oublier, l’impression persiste après lecture, un texte qui marque, c’est bien mené.

Le Bouton de Nicolas Bénard, une histoire qui fait écho à certaine de nos peurs et joue là aussi sur le mystère, l’absurde, l’incongru. Mais la vraisemblance du début et l’originalité de ce huit-clos particulier s’estompe avec un développement trop rapide, plein de non-dit, avec une fin qui laisse un petit goût d’inachevé.

Une mauvaise plaisanterie de Stéphane Mouret, une très bonne histoire en clôture, très vivante, très vraie, servie par un beau style bien travaillé (le fonctionnel au panier !). On pénètre dans l’intimité de ses deux personnes, dans leur normalité à peine titillée par de petits tracas, pour sentir finalement sentir leur angoisse et vivre intensément le dénouement du texte. L’absurde et le réalisme sont ici bien dosés.

En quatrième de couverture, une illustration mystérieuse, urbaine mais féérique avec son personnage un peu méditatif nous convie à garder souvenance de ce bon numéro de Borderline. Son auteur, “B.”, à découvrir davantage sur son site : ICI