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Parution de Univers 12 d’OutreMonde

La communauté d’OutreMonde vient de commettre son dernier crime… webzine, pardon !

Ce numéro est consacré aux hors-la-loi, en voici le sommaire :
  • Outlaw, de Frédéric Czilinder, illustrée par Tony Patrick Szabo
  • Non coupable, de Thomas Spok, illustrée par Clg
  • Les Sauvages, de Aurélie Wellenstein, illustrée par Run’s
  • D’Interpol à Interco : bandits et policiers du futur, un article de Didier Reboussin
  • L’innocence et la boue, de Marie Loresco, illustrée par Cyril Carau
  • Horizona Dream, de Richard Mesplède, illustrée par Annick De Clercq
  • La ville nébuleuse, de Louisia, illustrée par Nathy

La couverture est signée Alda.

Et en plus de célébrer les bandits, les bravos et les rebelles, comble du comble, il est gratuit et téléchargeable aux formats : SWF | PDF | EPUB

Salon de l’Imaginaire du Pays d’Aix 2012

Cette année encore j’ai la grande chance de participer à « Autres Mondes », le salon de l’Imaginaire du Pays d’Aix qui se déroulera du jeudi 18 octobre au dimanche 21 octobre à Lambesc et aux Pennes Mirabeau (gratuit hors Murder Party)

Je serai présente sur le stand des éditions Sombres Rets le samedi 20 et le dimanche 21 de 10h/12h30 et  de 14h30/18h au salon qui se tiendra à la médiathèque de Lambesc. Je me ferai un plaisir de vous présenter les deux anthologies que j’ai dirigées Histoires d’Amour et Mystères et Mauvais Genres. Ainsi que mon recueil de nouvelles Masques de Femmes, co-écrit avec Cyril Carau.

Débats, lectures, spectacles déambulatoire, lecture-concerts, court-métrages, initiations au jeu de rôle… raviront les petits et les grands, tous les passionnés d’Imaginaire, durant toute la durée du festival. Voici le PROGRAMME en détail.

J’espère que vous serez nombreux à venir rencontrer des artistes et acteurs du monde du livre imaginaire, parmi lesquels Christophe Demartis, Frédéric Czilinder, Isabelle Marin, Cécile Duquenne, Gilles Francescano, Etienne Barillier, Louise Roullier, Jérôme Vincent, Cyril Carau, les dragons du Cormyr…

[Ecrire un récit] Ecriture planifiée ou spontanée ?

Maintenant que j’ai, dans des articles précédents, longuement parlé de la forme que peut prendre le récit. Il est temps de nous intéresser au fond de l’histoire. À vrai dire, il apparaitra peut-être à certains, qu’il était sans doute plus logique de commencer par cela. Je crois pour ma part qu’avoir de bonnes idées, n’est pas ce qui freine la majorité des auteurs amateurs. Nous sommes tous capables de laisser libre cours à notre imaginaire débridé. Par contre, la mise en place correcte et efficace des ces idées dans un récit bien écrit constitue un véritable défi. C’est pourquoi il me paraissait nécessaire d’insister préalablement sur la question du format, des processus narratifs, du style, etc.

 

En guise de prérequis, je vous renvoie à l’article de wikipedia sous l’entrée « Intrigue« . Le sujet de l’histoire en elle-même questionne notre sens de l’intrigue et notre capacité à organiser nos nombreuses idées. Ce qui suit n’a trait qu’aux questions d’organisation.

Partons du principe que vous avez une idée générale de l’histoire que vous vous apprêtez à écrire. Votre problématique est celle-ci : dois-je dérouler la totalité de mon intrigue dans un plan détaillé ou garder ma spontanéité et me contenter de quelques jalons qui s’étofferont dans la pratique de l’écriture.

 

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Si vous posez cette question à une communautés d’apprentis auteurs, vous obtiendrez autant de réponses différentes que de membres appartenant à celle-ci. Certains ne planifient pas du tout, d’autres qu’à moitié, certains ne procèdent jamais de la même façon, d’autres semblent tétaniser à l’idée de se lancer sans filet. Vous l’aurez compris, le choix est personnel, et la « bonne » méthode ne s’oppose pas à la « mauvaise », comme ont tenté de nous le faire croire quelques auteurs célèbres, œuvrant pour quelque manœuvre éditoriale à but purement commercial.

Si vous êtes néanmoins dans le brouillard, voici une petite liste sans prétention d’affirmations plus ou moins vraies pour vous donner une idée de la méthode qui sera la vôtre :

 

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– Faire un plan évite les erreurs de cohérences dans le récit, permet aussi d’équilibrer les chapitres et parties.

– Une écriture spontanée, sans plan ni barrière, vous permet une plus grande liberté imaginaire.

– Une écriture planifié est l’antidote à la page blanche. Lorsque vous séchez vous pouvez écrire une partie  qui vous inspire plus, en aval de votre point d’arrêt, sans crainte que le récit soit bancal.

– Avec une écriture spontanée vous vous surprendrez vous-mêmes, et ne nous vous ennuierez jamais lors de la rédaction.

– Pourquoi faire un plan, puisque de tout façon vous ne le suivrez pas ?

– À faire des plans, des synopsis, des fiches de personnages, on passe plus de temps à se préparer à écrire, à fantasmer le récit qu’à écrire réellement.

– Écrire de manière spontanée peut aboutir à une histoire bancale, peu crédible et qui n’aura pas atteint sa pleine maturité.

– Les meilleures idées sont celles qui naissent au cours de la rédaction, lorsque vous êtes en plein de l’action, le plus « dedans », le plus impliqué dans l’histoire.

– Pour le débutant le plan est rassurant et constitue une aide pour bien organiser son récit.

– Le plan contre-carre Alzheimer.

– Pour l’auteur expérimenté, le plan n’est pas obligatoire.

– Faire un plan ? Oui, mais tout dépend de la longueur du récit. Il est nécessaire que pour les longs romans.

– Faire un plan permet parfois de dégager des intrigues secondaires.

– L’écriture spontanée est génératrices de surprises et de rebondissements.

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Voyez, chacun des deux camps se défend, et entre les deux, il y a toutes les graduations qui vous permettent de trouver votre juste mesure.