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Parution de l’Abécédaire des Petites Chimères chez Sombres Rets

Ces mignonnes petites bestioles m’accompagnent depuis des années. J’en ai brouillonné quelques-unes durant des festivals, sur le coin d’une table pendant que j’étais au téléphone, et il m’arrivait de les peindre  aussi durant la séance de visio dominicale… Et tout ça, bien avant que j’ai même le début d’une idée de ce que j’allais en faire ou de la place qu’elles allaient prendre dans mon carton à dessin. 26, c’était un bon chiffre pour se décider à poser les pinceaux et à s’armer d’un traitement de texte et d’une autre sorte d’imaginaire pour écrire leur CV ou leurs aventures…

Le résultat vient de paraître chez Sombres Rets sous la forme d’un beau livre de 160 pages, dont 26 en couleurs, avec une couverture dorée, et… des éclats de rire à l’intérieur ! Les miens, c’est déjà pas mal ! Et j’espère bientôt entendre les vôtres !

Pour d’autres détails rendez-vous sur sa page livre et pour le commander direction la boutique en ligne de Sombres Rets. 

[Projet] Abécédaire des Petites Chimères

100 % ➔ 150,000 / 150,000 signes espaces comprises

 

Phase actuelle : ÉDITION

Date de parution : Novembre 2023

Type : Recueil de nouvelles illustrées

Genre : jeunesse, adulte, imaginaire

Accroche : 26 petites chimères pour les 26 lettres de l’alphabet, mais ce n’est pas un abécédaire pour apprendre à déchiffrer mais pour donner le goût de la lecture.

Un livre de 26 planches couleurs représentant chacune une mignonne chimère animale.

Un texte court associé à chacune : courte nouvelle, interview, chanson, description encyclopédique…

A partir de 9 ou 10 ans, mais peut être lu par les plus grands.

[Le Crépuscule d’Æsir] Influences et espoirs

Æsir se doit à diverses influences, les plus manifestes viennent sans doute de légendes nordiques, grecques et slaves. Il y a des auteurs dont je me suis nourrie, tels Robert Erwin Howard et Clark Ashton Smith, précurseurs de cette Dark-Fantasy qu’on nomme aussi parfois Sword & Sorcery et qui met en scène des guerriers aux prises avec des conflits dramatiques et des aventures épiques. Hyperborée… c’est sur un reflet des terres de ces deux grands magiciens des mots que se déroule Le Crépuscule d’Æsir.

 

 

Il est question des Hyperboréens chez des poètes grecs de l’antiquité. Cette idée d’une terre parfaite, très loin au nord, protégée du froid et des dieux, abritant un peuple ingénieux, mais toujours en guerre avec ses voisins, a fait son chemin en moi… Elle s’est mariée avec certaines particularités géographiques du monde au moment du dernier maximum glaciaire (durant le Würm) et avec ses peuplements d’animaux géants : la mégafaune. Ainsi, les grands lions blancs des cavernes, les aurochs, les dents de sabre, les mammouths, les megaloceros laissent leurs empreintes dans la neige et les pages de mon roman…

 

Je peux ajouter à la liste de mes inspirations, les récits de Moorcock, Tolkien, Le Guin ou Zelazny qui m’ont fortement et durablement impressionnée jusqu’à rejaillir, sans doute, dans mes propres histoires. D’autres influences me sont plus personnelles et constituent un pied de nez au sexisme et au racisme qui clapoteraient sous la surface de certains textes de Fantasy. Le monde dépeint dans Le Crépuscule d’Æsir est violent, l’intrigue, pour beaucoup, tragique, mais j’espère aussi y avoir ajouté quelques notes d’humour, des messages d’espoir, de tolérance et surtout un appel à l’évasion.