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De la lecture en ligne…

Les éditions Nouvelles Paroles organisent un concours mensuel de nouvelles, sanctionné par le vote des lecteurs et inscrits du site.

Pour ce mois de mai, le dicton dit « fais ce qu’il te plait », alors le thème du concours était libre et j’ai pu y participer en envoyant l’une de mes nouvelles fantastiques, intitulée Reprendre la mer.

Si le coeur vous en dit, je vous invite à aller le découvrir, en compagnie des autres textes pré-sélectionnés du concours.

Vous noterez au passage, que Cyril Carau a eu la bonne idée d’envoyer lui aussi une nouvelle, le Jardin des ruses du Cavalier Bernin. love

Le spleen de l’écrivain



J’ai le spleen de l’écrivain…

Le spleen de l’écrivain c’est un peu la même sensation  que la déprime post-exam, le coup de mou qui suit un grand évènement, la période de calme après tempête où l’on se sent comme désoeuvrée, encore trop pétrie de discipline, de tensions pour être vraiment capable de relâcher la pression.

Je viens de terminer ma relecture et cette routine qui était la mienne de plonger dans cette histoire à chaque moment libre me provoque, maintenant qu’elle n’est plus suivie, des bouffées de nostalgies contextuelles. Qu’est-ce que j’aurais pu écrire d’autre ? Qu’auraient dû dire ou faire mes personnages ? Ce n’est pas tant que je doute de mon procédé et de ma trame, non ! C’est purement affectif. Comme lorsque l’on se refait le film d’une journée particulièrement intense, d’un évènement heureux qu’on voudrait avoir à revivre à l’infini.

Mais c’est douloureux, comme émotion. Un arrachement. Le point final à la création qui rime avec le mot « séparation ». Si je ne craignais pas le ridicule, j’irais jusqu’à comparer ça au syndrome post-partum sauf qu’en ce qui concerne les hormones, je suis pas bien sûre de savoir identifier celles qui interviennent dans le processus d’écriture !  lol C’te blague !

Alors donc, c’est psychologique. Et c’est irrationnel, je le conçois, comme toute petite déprime qui ne prend raçine que sur presque rien. Freud dirait que mon « moi » donne à l’achèvement de ce roman une teinte positive, ça l’est, c’est certain. Tandis que mon « surmoi » refoule un certains nombres d’élèments qui donneraient à penser que dans ce roman, il y a une partie de moi que j’ai peur de perdre ou de révéler, que je n’assume pas. Quant au « ça », j’imagine bien que le plaisir d’écrire puisse se relier à une pulsion masturbatoire, on se regarde le nombril, nous autres auteurs. peur Faites pas semblant que non. Désaccord entre les trois compartiments = désordre…

On tourne en rond, on arrête pas d’y penser, on a envie de rien sinon que de remettre la tête dedans car c’est ce qu’on faisait les jours d’avant. Et ensuite ? Comment en sort-on ? On remonte en selle, à la découverte de nouveaux rivages et de nouveaux visages à esquisser la plume à la main ? Peut-être bien.

Demain, je reprends l’écriture d’Æsir.

Les appels à textes d’OutreMonde

L’équipe d’OutreMonde relance la machine pour produire de nouveaux webzines gratuits à télécharger !

Et pour ce faire, elle convie les auteurs à participer à deux appel à textes.

  • Le premier est thématique et court jusqu’au 1er avril 2010

Le thème est : « Incroyables Créatures« .

Voici l’accroche :

Aux confins de la matière, au moyeu de votre imaginaire s’agitent des êtres de lumière, des chimères improbables, des animaux mythiques et des créatures aux facultés extraordinaires.
Faites-les surgir dans vos écrits, donnez-leurs vie dans des histoires de fantastique, de fantasy ou de science-fiction.

Conviez-nous à des rencontres qui dépassent l’imagination !

  • Le second est athématique, il s’agit d’un appel à textes permanent qui vous laisse libre choix de votre sujet (tant qu’on reste dans les littératures de l’imaginaire) et la possibilité de placer vos nouvelles inédites et esseulées.

Bonne inspiration à tous ! Et à bientôt pour la sortie de l’Univers IX d’OutreMonde