Un nouveau design pour antisèche

Ca me titillait depuis un moment, la vieille antisèche orange que j’avais dessinée en deux heures me faisait l’effet d’avoir tout juste réchappé des années 60.

Et puis quelques-uns de mes visiteurs préférés me réclamaient un nouveau design alors j’ai profité de quelques agencements dans mes pages ( notamment une généralisation des listes à sélection pour des sauts rapides vers l’AT voulu) pour initier une plongée dans les grands fonds à la rencontre d’une nouvelle petite seiche, version plus rose et réaliste.

Allez donc lui toper la ventouse :

 

L’illustration qui a servi de base au design sera bientôt visible dans mon portfolio, reste à trouver la section qui l’accueillera. Sur celle-ci, vous remarquerez que la seiche est un poil plus grande wink

Quant au contenu du site, il reste toujours le même : appels à textes, concours, appels à BD et illustrations et quelques autres infos utiles aux auteurs et illustrateurs, notamment mon petit annuaire de l’édition.

Pour améliorer le référencement, je pense devoir  refaire quelques inscriptions dans des annuaires, j’ai hélas remarqué que très peu des mes visiteurs et utilisateurs d’Antisèche me faisaient des liens retours, c’est pourquoi j’ai placé une petit message incitateur en haut de la sidebar mimi

Des nouvelles bannières sont bien sûr à disposition  :ch

Martine Fassier

Martine Fassier a fait des études d’arts avant de se diriger vers l’illustration. La photographie, le dessin, la calligraphie, la sculpture sont autant de techniques qu’elle utilise avec bonheur, qu’elle combine parfois, pour faire vivre ses univers emplis des beautés de la nature, de fantaisies et d’humour, de poésie et d’invitation aux voyages aussi.

Tout récemment j’ai pu savourer son Fabliaux et autres Chimères co-écrit avec Philippe Fassier, un très bel ouvrage tout en couleur et papier glacé, qui nous plonge dans un monde sépia peuplé de créatures extraordinaires, où l’on raconte au coin du feu des petits contes pleins d’esprit et d’humour. Ce livre est vraiment un très bel objet, original et atypique, un très beau livre comme on en trouve trop rarement dans le commerce, les grosses enseignes… Les photos des sculptures, les dessins et les textes calligraphiés à la main sont vraiment d’une très belle facture. :super:  Cliquez sur la couverture ci-contre pour visiter la boutique de Martine.

oops

mimi

Bref, Martine a des mains d’or et une approche juste et sensible de ses sujets.

J’ai eu vraiment beaucoup de plaisir à découvrir l’illustration ci contre, publiée dans le second numéro d’Ananké, le fanzine du polar et de l’étrange (éd. Sombres Rets), en accompagnement de mon texte La vieille Margot.

La perfection du trait se passe de commentaires, mettre autant de lumière et de réalisme dans un dessin à la mine de plomb, c’est très fort, de même l’aura de mystère qui se dégage sied très bien à l’ambiance « polar campagnard » de ma nouvelle.

love

[Chronique de lecture ] Station Fiction n°2

Station Fiction est le fanzine de l’association Chantiers Imaginaires. Le second numéro vient de sortir dont voici un rapide compte-rendu de lecture…

Joli, bien maquetté – sauf peut-être les numéros de page que je trouve un peu trop proche du texte – ce nouveau numéro de Station Fiction est vraiment agréable à lire et à feuilleter.  Les illustrations de Vain, tant la couverture que la BD ou le Canard sont chouettes, dynamiques et réussies, porteuses d’un vrai esprit SF. Les autres élèments rédactionnels, comme le Canard Cosmique et la Bande Annonce relève d’une idée sympa, supporte pour la première une pointe d’humour, pour la seconde un fil conducteur qui donne envie d’acheter le suivant. Quoique la BA aurait peut-être gagnée à être présentée avec une identité graphique plus marquée, là on la « confond visuellement » avec le bulletin et la mettre avant celui-ci puisque c’est cet ordre qui est défini dans le sommaire ( mais c’est du détail of course)

Concernant les textes maintenant, je vous livre quelques rapides impressions à prendre pour ce qu’elle sont, rien de plus que des ressentis…

  • Les Bâtisseurs du vide de Hans Delrue : Une idée intrigante constitue la clé de voûte de ce texte écrit correctement. Il y a de belles images et descriptions. Le titre lui-même est beau mais j’ai regretté les quelques longueurs dans le dialogue. Les bases de l’univers sont données toutes à la fois et de façon linéaire, le texte manque peut-être d’un peu d’efficacité et d’action de ce point de vue-là. La réaction des humains vis-à-vis des ET ne m’a pas semblé cohérente, question de sensibilité je suppose, cela m’a fait penser à la SF des années 50, défaitiste, avec un côté assumé d’absurde et des situations qui finissent toujours mal.
  • Peace and love de Bruno Faure : Un style enlevé, une narration efficace qui va vite et coule bien. Une idée originale et intéressante. Et même si au cours de sa lecture, on se doute de ce qui suit, on prend plaisir à lire car c’est très vivant. Un seul regret : la fin un peu ouverte. L’humanité est-elle en perdition du fait de la chute de la natalité ? J’aurais aimé – en tant que femme 4grin – que l’auteur nous renseigne ou nous venge, en faisant peser davantage la faute sur les épaules des hommes.
  • Quatre étoiles au firmament de Romain Lucazeau : Un texte bien écrit, la trame se déroule sans accrocs mais aussi sans grande surprise ou enjeu sauf en ce qui concerne la chute. Un univers bien documenté, riche et cohérent mais les aspects relationnels toujours négatifs entre les personnages ne m’ont pas permis de m’attacher aux protagonistes, je suis restée un peu extérieure à l’histoire.
  • L’exécution de Mozart de Dominique Molès : Un texte bien écrit, plutôt prenant, quoique l’idée de base puisse sembler évidente par rapport au thème de l’appel à textes, le traitement qu’en fait l’auteur est vraiment personnel. C’est une réussite, on s’attache facilement au narrateur, à ce qu’il dit et pense, il nous prévient à chaque page de la catastrophe imminente mais le dénouement ne nous est pourtant pas dévoilé avant l’heure. Le suspense fonctionne donc bien. L’absurdité et la touche de cynisme de la chute sonne juste.
    Un détail : la première page du texte présente un seul très gros paragraphe, ça semble un peu indigeste.
  • Renouveau de Hubert Szymczak : Ce que je juge être des soucis au niveau du style (répétitions de mots, lourdeurs, trop de découpage) ont rendu ma lecture un peu difficile au début. Il y a beaucoup d’idées dans ce texte, le cynisme est bienvenu, l’idée finale qui constitue la chute est bien exprimée et intelligente mais le reste m’a semblé trop hermétique car désordonné.  Je crois que je suis passée à côté des véritables intentions de l’auteur.
  • Les Explorateurs de V.K. Valev : Le texte commence mal, un problème de structure ou un oubli de mot fait que la première phrase « n’est pas française. Selon moi, il y a quelques soucis de formulation et des répétitions dans ce texte aussi. Une tendance à s’appesantir et beaucoup de détails techniques rendent la première partie peu dynamique. Dès la seconde, cela devient plus intéressant et on suit l’action avec plus de facilité dès qu’on comprend que ce que le père et l’enfant ont découvert, c’est bien la sonde mentionnée au début. Par contre j’ai été très surprise et déçue par la fin et la « légereté », presque l’absence de chute. Quel était l’enjeu de ce texte ?

En conclusion, c’est un chouette numéro, pour la qualité du support comme pour son contenu. Cependant j’ai trouvé les textes un peu trop homogènes sur le fond : la même approche du thème (peut-être un peu trop spécifique et orienté 100% SF). Mais aussi homogènes en ce qui concerne le style, qui lui aussi est très  » SF classique « , simple et direct. J’aurais aimé voir à l’oeuvre des stylistes plus lyriques, romantiques ou carrément argotiques.

Cependant je suis bien conscience qu’on compose un sommaire avec ce qu’on a sélectionné et reçu. Pas de crainte, donc pour les numéros suivants ! avec la régularité des parutions, je pense que plus d’auteurs se manifesteront et contribueront aux Chantiers.  love