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Univers VI d’OutreMonde

Toute l’équipe d’OutreMonde a la joie d’annoncer la sortie d’Univers VI, sixième opus de sa web-revue !

94 pages de pur concentré d’Imaginaire, Univers VI célèbre le Romantisme Noir, avec au sommaire :

La Disgrâce de Lord st-Reeve, texte de Estelle Valls de Gomis illustré par Cyril Carau
Âprement mourir, texte de Willem Lukusa illustré par Elie Darco
Âmes soeurs, texte de Anthony Boulanger illustré par Annick D.C.
Comme une ombre, texte de Eris illustré par Clg
Ad vitam aeternam, texte de Romano Vlad Janulewicz illustré par Elie Guckert
Le Romantisme Noir et le mouvement gothique, un article de Ombeline Duprat
Le Baiser, texte de Sylvain Richard illustré par Fabien Fernandez « Fablyrr »
« Pétrus », texte de David Osmay illustré par Alda
Ôkami, texte de Philippe Déniel illustré par Tony Patrick Szabo
Damné par amour, texte de Ambre Dubois illustré par Elie Darco
La torture habitée, texte de Niggy illustré par Alain Mathiot

Couverture : Mathieu Coudray (Maz)

J’ai réalisé deux illustrations pour ce numéro, elles sont visibles dans mon portfolio ICI et LA wink

[Chronique de lecture ] Au tréfonds du ciel

Cet ouvrage de Science Fiction parait en France en 1999 et reçoit le prix Hugo en 2000. Vernor, coutumier du fait, avait déjà obtenu cette même récompense en 1993 avec un autre roman de SF : Un feu sur l’abîme. Avec Au tréfonds du ciel, Vernor Vinge donne à la littérature imaginaire un chef d’oeuvre en matière de space opera. S’il ne révolutionne pas le genre en déroulant sa trame à travers des galaxies dominées par des descendants terriens se livrant corps et âmes au mercantilisme, s’il est question comme souvent de colonisation planétaire, de domination raciale, si on s’immerge dans un contexte de haute technologie avec le verbiage tributaire de la hard science, on ne peut pourtant pas rester longtemps insensibles aux messages sous-jacents à cette épopée autour d’une étoile mystérieuse : marche-arrêt.

Car Vernor Vinge nous fait grâce d’un style vibrant et malicieux : les données techniques ou astrophysiques les plus complexes nous semblent curieusement abordables après quelques pages sans pour autant nous retirer le dépaysement qu’on attend toujours un peu en lisant un roman de space opera.

Il nous narre la rencontre entre trois peuples, deux espèces (il s’agit même pas des mêmes embranchements ! ) différentes. Et les apparences sont trompeuses, des exploiteurs qui seront exploités, des bourreaux géniaux, des esclaves inconscients de l’être, l’imaginaire de Vernor Vinge agissant comme un miroir, nous renvoyant nos convictions de supériorité anthropomorphique changées en ce qu’elles sont : mensonges et vanité. Nous sommes nous-même les esclaves de nos désirs mercantiles.

Car c’est aussi l’histoire d’une humanité “non humaine” et d’hommes dont l’humanité n’est plus que souvenirs, tant ils ont voyagé vers un seul but et avec une seule loi : celle du marché, de l’offre et de la demande. Des êtres qui n’ont rien d’humains, qui pour beaucoup ont une apparence “monstrueuse” mais qui vivent pourtant dans l’unité à la recherche d’un idéal, tandis que les hommes mille fois plus “civilisés” empêtrés dans une civilisation mercantile errent désenchantés de part l’univers, parcourant des distances fabuleuses sans pour autant voir plus loin que le bout de leur nez.

Une humanité qui a même oublié l’instinct primordial de conservation : donner lieu à une progéniture, tout comme des robots, sans autre ambition que de faire du profit et repousser les limites de leur sphère d’influence commerciale. D’autres hommes incarnent les vices les plus profonds des hommes et agissent avec monstruosité sous couvert du progrès, bien au-delà des questions d’intolérance.

C’est enfin l’histoire d’une impossibilité : l’histoire d’un monde qui se développe et prospère dans les rigueurs d’une étoile moribonde, “à demi vivante”, dans un système qui recèle un défi pour toutes les lois de l’astrophysique connues. Mais le défi n’est-il pas aussi pour l’humanité de l’ouvrage celui-ci : changer à l’envers du cours naturel des choses ? Un message dont le lecteur saura jugé de la résonance en sa propre pensée…

Hors-Série n°2 d’OutreMonde, spécial “Trinité Sombre”

Chers internautes,

Voici que vient de paraître le deuxième opus de notre web-anthologie, les Hors Série d’OutreMonde ! 😛
Cette fois, c’est 12 nouvelles très différentes que vous allez découvrir au fil de ces pages, 12 nouvelles illustrées avec talent qui rendent hommage à ces trois grands auteurs de l’ Imaginaire que sont Howard Phillips Lovecraft, Robert Ervin Howard et Clark Ashton Smith.
😈
Priez la sainte Trinité de vous laisser respirer entre chacune de ces douze plongées littéraires infernales et étonnantes… :cache: voici le sommaire :

– La préface de Cyril Carau
La tour blanche, texte de Eric Gilard, illustration de Tiger-222
Des profondeurs, texte de Gregory Covin, illustration de Cyril Carau
Le croyant, texte de Willem Lukusa, illustration de Mathieu Coudray
Celui qui nourrissait la terre, texte de Jean-Michel Foucher, illustration de Bernie
L’aube évanescente, texte de Florian « Vorador » Boudinot, illustration de Annick D.C.
Ia ïa fthang Eich Pi-El, texte de Fred Guichen, illustration de Nicolas Delhelle
Le grimoire du destin, texte de Vincent Glamasher, illustration de Claude
L’Abomination venue des étoiles, texte de Yves Crouzet, illustration de Alda
Amazon, texte de Elie Darco, illustration de Harold Fay – Quelques mots sur son illustration…
Le périple de Dominic Ramirez, texte de Benjamin K. Framery, illustration de Denzel
Sac d’os, texte de Aurélie Wellenstein, illustration de Alain Mathiot
La chaise, texte de Alain Ex-ignotis, illustration de Grem

La couverture est signée Fabien Fernandez

Cliquez sur l’image pour vous rendre en zone de téléchargement :peur:

Vos commentaires et avis seront les très bienvenus dans ce TOPIC

Merci beaucoup à Harold Fay pour avoir illustré ma nouvelle mimi