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[Parution] L’Arbre aux lunes de Didier Reboussin

Ce roman de science-fiction, et plus particulièrement de planet opera, vient de paraître au sein de la nouvelle maison d’éditions consacrée à l’Imaginaire : Pulp Factory.

Joss, un gourou, est déporté sur une mystérieuse colonie pénitentiaire par le Pouvoir qui règne en maître sur Terre. Il va découvrir un monde étrange et superbe, l’Arbre aux Lunes, une planète dominée par un arbre gigantesque qui a capturé ses satellites naturels dans ses branches. Aidé par Jung, le tueur, il va devoir s’engager dans une guerre dont il est une des variables et dont l’enjeu est le destin de l’humanité.

Didier Reboussin, qui a écrit de nombreuses nouvelles et articles pour L’Oeil du Sphinx, Phénix, Fiction, Géante Rouge, Univers d’OutreMonde, Arkuiris, Dreampress, Mots et Légendes, Sombres Rets, Rivière Blanche… signe ici son premier roman. Une aventure qui fait graine dans un écosystème à l’échelle d’un système de planètes. Des aspirations profondément humaines, mais un « décor » démentiel et un contexte historique qui fait dire que l’histoire se répète… qu’importe les mondes qu’ils conquièrent, les hommes ne savent pas se contenter de ce qu’ils ont et la recherche du pouvoir s’opposera toujours à l’élan libertaire.

 

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Sous un voile d’ombre

TOMBELESVOILES_HDNouvelle de l’anthologie “Tombé les voiles”, aux éditions Le Grimoire et concourant au prix Mille Saisons 2018.

Ambiance planet-opera pour ce texte de 40 000 signes espaces comprises où un chasseur de prime un peu spécial se retrouve en danger de mort…

Ce récit est l’entame du roman inachevé Le chasseur d’ombre.

Les premières lignes :

« Ce qui hante les décombres de la tour soléale n’a rien de charmant ou de sain. Les structures de la tour, ses parois qui s’effritent au ralenti, singent la carcasse putrescente d’une énorme bestiole que la planète ne pourra jamais digérer. J’ai rendez-vous dans un hall situé sur son flanc gauche. Le coin a si mauvaise réputation qu’avant même d’en approcher, pendu à mon crochet propulseur, je suis tout entier aux aguets. Lorsqu’on est chasseur, c’est pas plus réfléchi ou compliqué que de respirer. Une goulée après l’autre. Une proie après l’autre. Ce que je traque d’ordinaire, ce sont les ombres. Mais aujourd’hui, j’innove ! Je vais donner dans la contrebande. Je prends aussi le risque d’œuvrer ailleurs que sur mon territoire. La faute à une blessure récente et à une putain de dette dont les intérêts sont devenus galopants… »