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Mental Wrestling

Illustration pour Heroic Anonymous de Estelle Valls de Gomis, anthologie Pouvoir et Puissance dirigée par Cyril Carau, Editions Sombres Rets

Change-peaux

Nouvelle publiée dans Pouvoir et Puissance, anthologie dirigée par Cyril Carau, éditions Sombres Rets

Il s’agit d’une grosse nouvelle de Dark-Fantasy de 50 000 signes espaces comprises qui met en scène un peuple sur le déclin, fuyant la désertification, poussé à la guerre et aux dernières extrémités pour survivre.

Elle a été illustrée par Cyril Carau.

Les premières lignes :

” Subsides d’âmes et restes de corps se mêlent aux poussières de la plaine assoiffée. D’ocre carminée, elle est le berceau d’ethnies à la peau sombre, à la vue perçante, aux bras solides pour triompher de l’existence. Des peuples de chasseurs, d’éleveurs et de guerriers qui savent que la vie est courte et jalonnée d’obstacles affermissant tant leurs corps que leurs cœurs qu’ils vouent à des dieux belliqueux. Mais leur présence en ce lieu de désolation sonne comme un anathème. Veinée de lézardes, la terre s’y effrite au soleil, se disloque en profonds sillons comme pour tracer une carte dont toutes les routes mènent vers l’enfer. La voûte du ciel ne sait plus pleurer ; elle a pris les teintes désespérantes d’un azur parfait, et là-haut, si haut, si indifférent à la souffrance de la tribu, règne l’astre solaire qui emprisonne la plaine de son souffle de forge… “

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Cante Jondo

Nouvelle publiée dans Borderline n°10

Cette nouvelle de 20 000 signes espaces comprises qui se déroule au XIXe siècle à Séville sur fond de flamenco. Elle fait partie des nouvelles du recueil Masques de Femmes.

Les premières lignes :

“Ils avaient bondi sur moi au détour d’une venelle et, sans que j’eusse le temps de crier ou de me défendre, m’avait poussé à l’intérieur d’une carriole fermée par des planches disjointes. C’est du moins ce que j’avais eu le temps de voir avant qu’on ne me bâillonne et recouvre mon visage d’un sac de jute fleurant la vermine et la moisissure. Je pensais à l’instant quel danger il y avait à subir des nausées, ma bouche occultée par un chiffon tâché de suif, mon estomac tout à la fois retourné par les goûts, les odeurs, et les chaos de la route. On avait quitté Séville et les proches abords de la faculté de médecine où l’on venait purement et simplement de m’escamoter… “

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