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Appel à textes : Mystérieuse Forêt

Voici un appel émanant des contrées outremondiennes.

Pour l’édification du onzième numéro de la webrevue gratuite Univers, OutreMonde lance un appel à textes.

Les nouvelles doivent reléver de la littérature imaginaire et répondre à la thématique de La Mystérieuse Forêt.

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Voici l’argument :

A l’orée du mystère, s’étend la forêt. Entre ses fûts millénaires, le minuscule pousse en secret. Myriades d’individus ou entité gigantesque, elle respire sous des cieux comme les nôtres ou sur une autre planète. Dévoilez ses brumes, l’envers de son écorce, explorez de ses cimes jusqu’à ses radicelles sans oubliez que derrière l’arbre se cache l’imaginaire.

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Les consignes :

– relever de la littérature de l’Imaginaire (Science-Fiction, Fantastique ou Fantasy). – être inédits (sur format papier et numérique, faites-nous part des cas particuliers : publication très ancienne, blog personnel… )
– ne pas dépasser 30 000 signes (espaces compris), tolérance +10%
– être sous format : .doc | .docx | .rtf |
– être présentés selon ces contraintes : texte justifié, alinéas de paragraphe, tirets cadratins dans les dialogues ( — ), police d’écriture Times New Roman taille 12, interligne minimum de 18pt. – mentionner le nom (ou pseudonyme) de l’auteur et son adresse e-mail.

Date limite d’envoi : 15 juin 2011

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Les informations et le formulaire d’envoi se trouve dans la section soumission du portail OutreMonde.

Le spleen de l’écrivain



J’ai le spleen de l’écrivain…

Le spleen de l’écrivain c’est un peu la même sensation  que la déprime post-exam, le coup de mou qui suit un grand évènement, la période de calme après tempête où l’on se sent comme désoeuvrée, encore trop pétrie de discipline, de tensions pour être vraiment capable de relâcher la pression.

Je viens de terminer ma relecture et cette routine qui était la mienne de plonger dans cette histoire à chaque moment libre me provoque, maintenant qu’elle n’est plus suivie, des bouffées de nostalgies contextuelles. Qu’est-ce que j’aurais pu écrire d’autre ? Qu’auraient dû dire ou faire mes personnages ? Ce n’est pas tant que je doute de mon procédé et de ma trame, non ! C’est purement affectif. Comme lorsque l’on se refait le film d’une journée particulièrement intense, d’un évènement heureux qu’on voudrait avoir à revivre à l’infini.

Mais c’est douloureux, comme émotion. Un arrachement. Le point final à la création qui rime avec le mot « séparation ». Si je ne craignais pas le ridicule, j’irais jusqu’à comparer ça au syndrome post-partum sauf qu’en ce qui concerne les hormones, je suis pas bien sûre de savoir identifier celles qui interviennent dans le processus d’écriture !  lol C’te blague !

Alors donc, c’est psychologique. Et c’est irrationnel, je le conçois, comme toute petite déprime qui ne prend raçine que sur presque rien. Freud dirait que mon « moi » donne à l’achèvement de ce roman une teinte positive, ça l’est, c’est certain. Tandis que mon « surmoi » refoule un certains nombres d’élèments qui donneraient à penser que dans ce roman, il y a une partie de moi que j’ai peur de perdre ou de révéler, que je n’assume pas. Quant au « ça », j’imagine bien que le plaisir d’écrire puisse se relier à une pulsion masturbatoire, on se regarde le nombril, nous autres auteurs. peur Faites pas semblant que non. Désaccord entre les trois compartiments = désordre…

On tourne en rond, on arrête pas d’y penser, on a envie de rien sinon que de remettre la tête dedans car c’est ce qu’on faisait les jours d’avant. Et ensuite ? Comment en sort-on ? On remonte en selle, à la découverte de nouveaux rivages et de nouveaux visages à esquisser la plume à la main ? Peut-être bien.

Demain, je reprends l’écriture d’Æsir.

Modelage

Un petit billet pour vous présenter un nouveau-vieil hobby que j’ai. Le modelage.

J’ai redécouvert cet art manuel, il y a peu, grâce à un nouveau type d’argile  : l’argile auto-durcissante. love love

On a tous déjà malaxé de la pâte à modeler (pour enfants ou pour grand), des couteuses petites pâtes comme la fimo ou autre, mais aucune de ces matières n’est à même de rendre le toucher particulier et la plastique de la vraie argile à modeler. Hélas, l’argile, en séchant, devient très fragile et s’abime si on laisse notre ouvrage dans un endroit humide. Il faut la cuire, dans un four spécial à 1000°C… et voilà votre petite marotte de fin de journée bien compliquée à mettre en place et à satisfaire même s’il existe des clubs et ateliers.

J’en viens à ma découverte : l’argile autodurcissante, aussi appelée argile cuisson à froid, qu’il suffit de laisser sécher quelques jours à l’air libre pour avoir un rendu assez solide (évidement si on la jette par terre ça se casse mais sinon ce n’est pas friable). C’est en fait un mélange de véritable argile naturelle et d’un polymère.

Il en existe plusieurs marques, plusieurs couleurs, moi j’ai testé et adopté celle de chez solargil. Les frais de ports sont prohibitifs sur le site, je vous conseille d’aller jeter un œil dans les magasins de loisirs créatifs près de chez vous (cultura, géant des beaux arts, etc…)

Voici quelques photos de mes dernières réalisations. Pour obtenir ce rendu un peu brillant et patiné, je les ai ciré avec du produits ménagers pour sol (ça les protège aussi tong )Des pots à crayons, boîtes, bougeoirs, porte-post-it, bol à pot-pourri… Bref des récipients dans lesquels on met pas d’eau  ( ça resterait pas beau longtemps sinon ) 🙄