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Parution Univers 10 d’OutreMonde

Vient de paraître : le dixième opus de la web-revue Univers consacrée à la littérature imaginaire et à la création graphique.

A travers une nouvelle maquette, un nouveau format : celui d’un livre animé à feuilleter en ligne, Univers 10 vous propose la lecture de cinq nouvelles et d’un article autour du thème de la rencontre et du face-à-face.

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Voici le sommaire détaillé :

Le dernier songe de Vaux, texte de Didier Reboussin, illustré par Elie Darco
Long Line of Cars, texte de Romuald Herbreteau, illustré par Bluesnake
Donnez-nous mille colombes, texte de Michaël Moslonka, illustré par Alda
Le monstre du Gévaudan, article de Claude Le Men
Ame stram gram, texte de Frédéric Czilinder, illustré par Nathy
La monstruosité d’Hollister, texte de Jean-Paul Raymond, illustré par Stéphane Reynaud

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Pour découvrir la web-revue, cliquez sur la couverture ci-dessus.

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peur J’ai personnellement collaboré à cette parution en ce qui concerne la maquette, les corrections, les interviews et l’illustration du superbe texte SF de Didier Reboussin.

Appel à textes : Mystérieuse Forêt

Voici un appel émanant des contrées outremondiennes.

Pour l’édification du onzième numéro de la webrevue gratuite Univers, OutreMonde lance un appel à textes.

Les nouvelles doivent reléver de la littérature imaginaire et répondre à la thématique de La Mystérieuse Forêt.

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Voici l’argument :

A l’orée du mystère, s’étend la forêt. Entre ses fûts millénaires, le minuscule pousse en secret. Myriades d’individus ou entité gigantesque, elle respire sous des cieux comme les nôtres ou sur une autre planète. Dévoilez ses brumes, l’envers de son écorce, explorez de ses cimes jusqu’à ses radicelles sans oubliez que derrière l’arbre se cache l’imaginaire.

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Les consignes :

– relever de la littérature de l’Imaginaire (Science-Fiction, Fantastique ou Fantasy). – être inédits (sur format papier et numérique, faites-nous part des cas particuliers : publication très ancienne, blog personnel… )
– ne pas dépasser 30 000 signes (espaces compris), tolérance +10%
– être sous format : .doc | .docx | .rtf |
– être présentés selon ces contraintes : texte justifié, alinéas de paragraphe, tirets cadratins dans les dialogues ( — ), police d’écriture Times New Roman taille 12, interligne minimum de 18pt. – mentionner le nom (ou pseudonyme) de l’auteur et son adresse e-mail.

Date limite d’envoi : 15 juin 2011

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Les informations et le formulaire d’envoi se trouve dans la section soumission du portail OutreMonde.

Le spleen de l’écrivain



J’ai le spleen de l’écrivain…

Le spleen de l’écrivain c’est un peu la même sensation  que la déprime post-exam, le coup de mou qui suit un grand évènement, la période de calme après tempête où l’on se sent comme désoeuvrée, encore trop pétrie de discipline, de tensions pour être vraiment capable de relâcher la pression.

Je viens de terminer ma relecture et cette routine qui était la mienne de plonger dans cette histoire à chaque moment libre me provoque, maintenant qu’elle n’est plus suivie, des bouffées de nostalgies contextuelles. Qu’est-ce que j’aurais pu écrire d’autre ? Qu’auraient dû dire ou faire mes personnages ? Ce n’est pas tant que je doute de mon procédé et de ma trame, non ! C’est purement affectif. Comme lorsque l’on se refait le film d’une journée particulièrement intense, d’un évènement heureux qu’on voudrait avoir à revivre à l’infini.

Mais c’est douloureux, comme émotion. Un arrachement. Le point final à la création qui rime avec le mot « séparation ». Si je ne craignais pas le ridicule, j’irais jusqu’à comparer ça au syndrome post-partum sauf qu’en ce qui concerne les hormones, je suis pas bien sûre de savoir identifier celles qui interviennent dans le processus d’écriture !  lol C’te blague !

Alors donc, c’est psychologique. Et c’est irrationnel, je le conçois, comme toute petite déprime qui ne prend raçine que sur presque rien. Freud dirait que mon « moi » donne à l’achèvement de ce roman une teinte positive, ça l’est, c’est certain. Tandis que mon « surmoi » refoule un certains nombres d’élèments qui donneraient à penser que dans ce roman, il y a une partie de moi que j’ai peur de perdre ou de révéler, que je n’assume pas. Quant au « ça », j’imagine bien que le plaisir d’écrire puisse se relier à une pulsion masturbatoire, on se regarde le nombril, nous autres auteurs. peur Faites pas semblant que non. Désaccord entre les trois compartiments = désordre…

On tourne en rond, on arrête pas d’y penser, on a envie de rien sinon que de remettre la tête dedans car c’est ce qu’on faisait les jours d’avant. Et ensuite ? Comment en sort-on ? On remonte en selle, à la découverte de nouveaux rivages et de nouveaux visages à esquisser la plume à la main ? Peut-être bien.

Demain, je reprends l’écriture d’Æsir.