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PluXml, un cms si léger qu’il a des ailes

A l’occasion de la création du site Cinematisme de mon ami Tony, j’ai suis repartie écumer les richesses cachées des CMS (gestionnaires de contenu) open source sur internet.

Admiratrice du CMS WordPress, j’avoue bien volontiers que si celui-ci reste un modèle de viabilité et de fonctionnalités (plugins très nombreux, bonne ergonomie ), il s’en devient pourtant, à l’image de Joomla par exemple, de plus en plus lourd pour les serveurs, gourmand en mémoire… en bref, il prend le chemin de tant d’autres usines à gaz qui sont difficilement installables sur des espaces réduits, gratuits…

Vous allez me dire, si tu veux du simple et du gratuit, va donc voir du côté des pages google, blogspot, overblog et autres espaces gracieusement octroyés… Reste que lorsqu’on veut un site, on ne veut pas toujours un blog, qui même avec pas mal d’huile de coude ne vous permettra pas toutes les fantaisies dans le mode de fonctionnement, le design et sera potentiellement la proie des pubs, du hacking allant de pair avec le succès que rencontrent ces fournisseurs.

Il me fallait donc autre chose pour Cinematisme et c’est du côté de PluXml que j’ai trouvé ce que je cherchais.

J’avais déjà entraperçu les avantages de PluXml : un CMS sans base de données, c’est idéal pour tous ceux qui rêvent d’un site à eux, indépendant, sans pour autant disposer d’un hébergement spécialisé avec SQL et tout le toutim. C’est très bien pour tout ceux qui ont de vieux sites free.fr ou pages-persos ou numericable…

Mais là, où la petite bête est bluffante, c’est qu’il offre de très nombreuses fonctionnalités, à la manière des plus grands CMS et avec une simplicité de mise en oeuvre étonnante :

  • L’installation est facile, tout aussi rapide que wordpress par exemple.
  • La zone d’administration est claire, simple, sans fioritures, tout est là, en quelques liens et sections.
  • On dispose d’articles (avec châpo) rangés dans différentes rubriques (dont on peu faire la description), de pages statiques, de commentaires, d’un gestionnaire de médias, flux…
  • Pour améliorer l’éditeur de texte, un addon « barre d’outils » est nécessaire, mais il s’installe très facilement.
  • J’aime particulièrement qu’on ait la possibilité de rentrer les meta-tags du site, description et mots-clefs, dans la section paramètres de l’administration (on peut aussi en mettre dans chaque article). Je n’ai pas de recul encore là-dessus, mais c’est très bien pour un référencement de base rapide.
  • Utilisation multi-utilisateurs, chacun peut rentrer son profil.
  • Le css et les templates des pages ou parties de page (header, footer…) sont accessibles depuis l’administration.

De plus, ne craignez pas d’être perdus, le site de PluXml et sa communauté font fort bien vivre le projet avec :

  • Des thèmes assez variés.
  • Un wiki qui permet d’accéder facilement à quelques astuces (une page contact, un formulaire de recherche) et addons.
  • Le détail des fonctions de développement pour les webmestres comme moi qui ne savent pas se contenter des thèmes de base…

En clair, je vous conseille PluXml. wink

 

 

Je fais dans le social… et qu’est-ce que j’y gagne ?

J’aurais sans doute pu créer une section « états d’âme » à l’occasion de ce billet mais je préfère présumer que je ne m’éloignerai que très rarement des sentiers bien balisés de la Création.

Donc, une fois n’est pas coutume, je m’en vais me rependre en lieu et place de vous parler de mes plus récents travaux.

C’est ma conscience ou plutôt ses états successifs et fac-similés qui se trouvent tous bardés de gyrophares oranges, Danger, danger ! esprit vadrouilleur ! de panneaux de signalisation : Voie de réflexion sans issue et de messages d’alerte : Attention, chute de votre potentiel créatif.

Rêvasser inconsciemment, se donner mauvaise conscience, avoir un peu trop conscience de la fragilité d’autrui… Autant de freins à mes créations au quotidien.

Il suffit de presque rien parfois, pour vous couper l’herbe sous le pied, vous donner la méchante impression de vous être fourvoyée. D’avoir perdu du temps et de l’énergie pour des causes extérieures voire contraires à vos propres intérêts.

Les gens qui me connaissent un peu savent que je ne ménage pas ma peine pour faire vivre des initiatives communautaires et bénéfiques. Parmi ces gens, certains avancent vers le but qu’ils se sont fixés tandis que moi, j’ai parfois l’impression de m’occuper davantage des autres que de ma propre voie à tracer. Le pompon, c’est quand on me reproche de ne pas encore en faire assez, de ne pas avoir réussi du premier coup, de ne pas avoir anticipé tout ce qui peut survenir d’inattendu. Le pompon, c’est aussi cette amertume qui me vient quand on attaque ma probité.

Non, une bonne fois pour toute je le dis, il ne me plait pas de refuser un manuscrit, un coup de main à quelqu’un ou d’abandonner certaines activités d’intérêt public comme l’Antisèche.

Cela ne me plait pas, c’est un mal nécessaire.

Je préfère me désengager plutôt que de bâcler, je préfère faire un refus que de saboter le travail d’un tiers, je préfère avoir quelques regrets que de nourrir de mauvaises pensées vis-à-vis des importuns, des profiteurs, des monomaniaques et des égotistes.

Parce que ça ! Tout ça ! Ça me pompe mon énergie, ça nuit à ma créativité… Et je vous le donne en mille : moi aussi j’aimerais bien faire ceci, avoir du temps pour cela, être publié ! m’occuper davantage de mes propres arts et de mes propres écrits et moins de ces nobles causes, chronophages et bien mal-payées.

D’aucuns voudraient les voir enterrées, par esprit d’égalité je leur souhaite évidement la pareille. tong