Archives par mot-clé : guerriere

Amazon

Nouvelle publiée dans le Hors Série n°2 d’OutreMonde, La trinité sombre : Howard, Smith, Lovecraft, à télécharger gratuitement.

Il s’agit d’un texte hyperboréen de 22 000 signes espaces comprises où l’on suit un jeune magicien en voyage d’étude à travers la jungle d’Amazon. Ce texte a été illustré par Harold Fay.

En voici les premières lignes :

” Sous la canopée verdoyante, des oiseaux aux effusantes ritournelles rivalisent de couleurs avec les chamarres violacés ou neigeux des orchidées. Sur les troncs dégoulinant d’une humidité vivifiante, s’encastrent les limbes insolents des broméliacées, s’enroulent des lianes aux fleurettes fragiles, le corps musculeux et ambrés de quelques reptiles et la multitude mouvante des colonies de fourmis en pleine exploration. C’est la vie exubérante, la palette de la nature offrant toute complétude et toute poésie à l’écheveau de ses créations, un spectacle accaparant et magnifique pour les sens de l’observateur. Celui-là se trouve pourtant assis sur une souche pourrissante, fermé à l’opulente flore de la jungle, aveugle à l’incroyable diversité de sa faune et des dangers qu’elle représente, il étudie une carte… “

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L’innomée

Nouvelle publiée dans l’anthologie Robert E. Howard III – Les enfants de Conan, dirigée par Emmanuel Collot, aux éditions Eons.

Il s’agit d’un texte de 54 000 signes espaces comprises environ qui s’apparente à de l’héroïc-fantasy tout en s’appuyant sur nombre de mythes et de traditions slaves.

En voici les premières lignes :

 » Il faudrait croire à ces songes que nous porte parfois le vent ; le grand voyageur se charge d’effluves lointains, d’éclats de sons surgis d’outre temps, de tout ce qui s’est cru corps et immortel et finit en poussières, à peine une trace à confondre au néant. Mais à l’horizon glacé des instants endormis où l’esprit s’achemine en niant la matière qui l’emprisonne, il est parfois permis d’élider ses attaches, préjugés et savoirs pour surprendre l’impossible que les Dieux ont chassé de leur mémoire. Il est un nom, une vie, un jour, peut-être moins, qui exista même s’il n’en reste rien ; nulle souvenance ne persiste dans ce monde-ci, nul remugle n’en cloisonne les alvéoles des portes de la mort, et au-delà, les Dieux ont maquillé son passage. Pourtant, elle a vécu et si son nom m’est inconnu, il se révèle parfois dans l’écho fugitif des mots « honneur » et « liberté »… l’Innomée.  »