Une race particulièrement sotte

Nouvelle publiée dans Univers II d’OutreMonde, à télécharger gratuitement.

Il s’agit d’un texte de 40 000 signes espaces comprises, un conte à mi-chemin entre la féerie et notre monde urbain et contemporain.

Il s’articule autour de deux personnages un mage et son serviteur lutin en voyage d’étude sur la Terre.

Dédié à ma nièce, cette histoire se veut légère et drôle.

Cyril Carau a illustré ma nouvelle avec une acrylique.

Voici le début du texte :

La nuit s’étiolait à peine lorsqu’ils s’étaient mis en route. Maître Erastre avait dit : « Ce jour, nous partons en exploration » et Servinius, le lupron, avait abandonné son nid de paille pour suivre le vieux mage. Porteur de leur moyen de transport, il marchait deux pas derrière son maître. Ce dernier n’était guère loquace. C’est à peine si le lupron avait pu s’informer de l’enjeu de leur nouvelle excursion outre-monde. Entre deux commentaires ronchons sur la capacité de Servinius à entrevoir les fondements de sa quête, Maître Erastre avait tout simplement évoqué le fait qu’ils s’en allaient visiter le monde d’une des races les plus idiotes de la création : « Selon mes sources, ceux-là appellent leur monde, Terre. Il semble qu’imbus de leur personne, ils en jouissent sans raison ni partage.» Puis le Maître avait pris un air supérieur et avait déclaré : « Nul doute, qu’il sera intéressant de traduire cette race en exemple dans mon encyclopédie. D’ailleurs, les luprons figurent déjà sous l’entrée des races les plus sottes.»

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