Mon anti-virus devient fou

Chers internautes, ne prenez pas peur ! panic

Depuis quelques heures, avast vous signale peut-être que le contenu de mon site est malveillant.

Après de nombreuses vérifications, j’en viens à penser que cet antivirus voit le mal partout. Scan, rescan, échange de fichiers, back-up, rien n’y fait, l’alerte est toujours là et pourtant nul autre que avast ne détecte une menace. (url void et d’autres me l’ont confirmé)

J’ai déclaré auprès de celui-ci un résultat faux-positif concernant l’infection de mon site et j’espère que tout reviendra à la normale.

Désolée pour le désagréement tic

Nous sommes tous des aberrations anthropologiques

A les entendre, y’aurait des monstres parmi nous. C’est demain que Cthulhu s’éveille et aujourd’hui que les chaluts ramènent dans leurs filets des moitiés d’homme et moitiés poisson sur le même bâtonnet.

Et moi qui les dessine ces êtres fantasmagoriques, ces entités tératologiques, je suis la première surprise de savoir qu’ils sont là ! aux vues et aux sues de tous ! Si, si, c’est Monsieur Vanneste qui l’a dit, le 14 juin dernier, en sortant des débats concernant le mariage homosexuel : « le mariage gay est une aberration anthropologique ».

Que peut-on comprendre ? Que l’homosexualité et le désir qui en résulte de s’appareiller pour la vie est une anormalité au sein de la nature ? La nature aime la diversité, quant à l’environnement, il opère une pression qui amène à la sélection d’un certain type d’individu et de comportement. Et pourtant de nombreuses espèces (singe, girafe, manchot, putois, lion…) pratiquent l’homosexualité et la bisexualité comme lien social, pour l’apprentissage des jeunes, la gestion des conflits, la coopération et cohésion du groupe. La sélection naturelle privilégie ces comportements. Dans la nature c’est même l’hétérosexualité stricte qui est une rareté, une bizarrerie, une « mode » (autre mot employé par Vanneste). Non, l’homme n’a pas inventé l’homosexualité, c’est la nature qui l’a fait, lui n’a eu qu’à suivre les voies naturelles ( et utiliser toutes ses « voies naturelles » pour son bon plaisir :calin:  )

Ou quoi ? Monsieur Vanneste ? Qu’au sein du genre sapiens, être homosexuel est une anomalie ? Une grosse anomalie alors, 10% de la population ! Ce genre de pourcentage, en statistique ça définit une classe représentative de la population. Cela signifie que c’est un caractère reconnu et qui se conservera dans le temps, c’est l’inverse d’une anomalie biologique ou d’une aberration anthropologique.

Quant aux restes de vos propos répugnants et honteux, Monsieur Vanneste « ... c’est structurel, vous savez ce qui caractérise l’homme c’est de dire : moi, je ne pratique pas l’inceste » Je les rapproche de ceux de votre consoeur Madame la députée-maire Baregès qui disait le mois dernier « Ouvrir le mariage aux couples de même sexe ? et pourquoi pas des unions avec des animaux ? ou la polygamie ? » Ou bien de ceux de Hitler  » Si vous désirez la sympathie des masses, vous devez leur dire les choses les plus stupides et les plus crues.« 

A vos marques ? Prêts ? Partez !

D’ici à 2012, les choses stupides et crues vont pleuvoir ! La seule question que je me pose c’est de savoir si Marine Le Pen va rester au top de l’infamie ou si ses petits copains de l’UMP et d’ailleurs (je n’ai plus guère d’illusion) vont remonter à la corde.

Gays, chômeurs, étudiants, sans-papiers, banlieusards, religieux et j’en oublie… Achetez-vous des cirés et des casques anti-bruits, aimez votre prochain, votre prochaine (voire les deux smile )et chiez sur vos politiciens.

Pauvre monde, pauvre France… Le mariage de la politique et de l’esprit, c’est cela que l’assemblée devrait voter prioritairement.

[ Ecrire un récit ] le temps de la narration

Issu d’un long questionnement ou des fulgurances de votre instinct, le choix du temps de la narration est important. Le temps, présent, passé, va, dans une certaine mesure, influencer le lecteur. Parce que celui-ci aura des préférences, parce qu’il trouvera vos tournures plus jolies au passé, parce qu’il parviendra mieux à « vivre l’action » racontée au présent.

 

Voici donc quelques idées concernant la question du choix du temps de la narration :

  • Ce choix peut dépendre des choix faits au niveau du style, du type d’intrigue, du point de vue narratif.

On recourt au passé pour : un témoignage, la narration d’une épopée sur plusieurs années, décennies…

On recourt au présent pour : un journal intime, le compte-rendu d’enquête peut se faire au jour, le jour, une aventure riche en action et en rebondissements trouvera avantage à être narré au présent.

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  • Le passé est le temps le plus utilisé pour l’écriture romanesque. Ceci explique et s’explique notamment par le fait qu’il existe un grand nombre de tournures qui n’existent qu’au passé. Le passé avec sa pluralité de temps, permet aussi un plus grand nombre de nuances dans la manière d’amener l’action, de faire des distinctions.

ex : Passé simple versus imparfait selon que l’action a duré ou non. Ces nuances ne sont pas aussi riches au présent bien qu’on puisse user du présent de l’indicatif et en même temps du gérondif pour calquer cet effet. (NB : sur ce point la langue anglaise surpasse la nôtre)

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  • Utiliser celui avec lequel on est le plus habile. C’est du bon sens, mais ce n’est pas négligeable d’en parler, l’écriture est un art et non un sport : la maîtrise est plus importante que la performance.

ex : Le subjonctif présent est souvent plus simple et moins râpeux sur la langue que l’imparfait du subjonctif.

ex : Dans un récit au passé simple, un évènement encore antérieur doit être raconté au plus-que-parfait. Il s’agit de prendre le pli, d’y penser, au risque d’échouer à créer cette concordance de temps qui aide le lecture à comprendre la chronologie de l’histoire.

Même chose quand dans un récit au présent, on raconte un évènement au passé simple… mais étrangement le respect de concordance-là semble poser moins de problème aux auteurs.

 

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  • Dans un même récit, on peut mélanger des parties narratives au passé et d’autres au présent, comme lorsque l’on fait des flashback, qu’on raconte un évènement antérieur à l’action, voire que l’intrigue se situe à plusieurs époques et que l’auteur a choisi de l’écrire en épisodes non linéaires temporellement.