Les crocs de la Basilicate

Nouvelle publiée dans l’anthologie “Les Dames Baroques”, dirigée par Estelle Valls de Gomis, éditions du Riez.

Il s’agit d’un texte de 50 000 signes espaces comprises qui se déroule au XVIIIe siècle, dans la région italienne de la Basilicate. On suit les mésaventures de Fellenza, une jeune servante d’origine albanaise, au service d’un sombre alchimiste.

Ce récit est l’une des nouvelles de La botte secrète, encore en cours d’écriture, un recueil qui rassemble des histoires se déroulant toutes en Italie.

Les premières lignes :

” Quelque part entre les arêtes rayonnantes du Mont Pollino, sous le couvert des chênes verts et des hêtres, un long cri retentit aussitôt avalé par la nuit. Entraînée dans une course folle, Fellenza cherchait le ciel, l’étoile, un signe pour
la guider et l’extraire des ténèbres de la forêt hantée. La lune s’était couchée derrière les profils montagneux encapuchonnés de neige et l’obscurité traîtresse, qui la faisait sans cesse trébucher contre les racines et glisser sur les pierres, ne lui épargnait pas la conviction d’être épiée. Elle les devinait autour d’elle, se délectant de son effroi et du goût de sa sueur… ”

Avis des lecteurs :

Vampirisme.com : « Les crocs de la Basilicate est la nouvelle à qui incombe la lourde tâche de se faire porte-étendard de la littérature aux longues canines. Une tâche menée avec maestria par son auteure, Elie Darco. La prose de celle-ci nous entraîne au XVIIIe siècle au Mont Pollino, sud de l’Italie.[…] L’auteure orchestre avec minutie les expériences de l’alchimiste sur ses cobayes goules ou vampires, et dépeint avec une juste pudeur la condition pénible d’une Fellenza rudoyée par son entourage. Un personnage touchant évoluant au sein d’une histoire bien écrite, à l’ambiance prenante, et qui recèle un lot de bonnes idées. »

Ange noir :  » Elie Darco nous présente avec Les crocs de la Basilicate un récit mettant en scène une femme difforme et boiteuse, à qui la vie ne sourit pas tous les jours, dans une époque lointaine. Elle se révèle courageuse et la chute a tout pour nous ravir. En tout cas, elle m’a entièrement satisfait au vu des traitements qu’elle a subis. »

Inspirer et partager : « Ma nouvelle favorite est et restera « Les Crocs de la Basilicate » d’Elie Darco, une des plus longues voire la plus longue et je pense que cet élément a joué en sa faveur. J’ai toujours une préférence pour les récits très longs de manière générale car j’aime le détail, la complexité des intrigues et j’ai trouvé ce que je cherchais dans Les Crocs de la Basilicate. Fellenza, le personnage principal m’a vraiment convaincue, une femme anti-héros, un physique qui ne va pas en sa faveur, sa qualité de servante qui ne la met pas en valeur non plus et pourtant cela ne l’empêche pas d’être plus qu’elle n’y paraît. Le sujet du récit était super bien trouvé et le retournement de situation à la fin plutôt bon. »

Le bazar de la littérature : « Beaucoup plus sombre, Les Crocs de la Basilicate de Elie Darco est, me semble-t-il, la plus longue nouvelle de l’anthologie et une de mes préférées. L’héroïne est ici une servante maltraitée (du fait d’un handicap physique) qui est au service d’un alchimiste un peu fou. Entre deux expériences sur des vampires et des goules, la pauvre jeune femme doit nourrir les monstres et nettoyer les tâches de sang quand le pire est arrivé. Une ambiance de cachot et d’ésotérisme se cache entre ces pages… »

Carolivre : « J’ai beaucoup apprécié aussi Les Crocs de la Basilicate d’Elie Darco, la plus longue nouvelle de l’anthologie, qui nous plonge aux côtés d’une jeune boiteuse au service d’une sorte de savant fou. L’univers à la fois médiéval et loufoque fonctionne parfaitement bien. Vampires, goules et autres monstruosités sont convoqués pour des expériences sordides.« 

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