Quel auteur n’aime pas composer ses histoires dans un carnet spécialement choisi pour ça ?
Beh moi, par exemple, parce que j’écris directement sur l’ordinateur… mais je connais des amoureux du support papier et du bon vieux stylo qui ont besoin de cette étape. Par exemple, ma copine Pascaline, dont c’est justement l’anniversaire… Ce qui est dommage c’est que la recherche du mot juste entraîne coquilles et raturages et qu’une fois plein, le cahier est remisé au fond d’un placard… en attendant qu’un exégète le déniche. D’où l’idée, d’un protège-cahier, un joli couvre-chef dont l’auteur peut coiffer son carnet pour garder au chaud ses idées…
J’achète donc un carnet A5 et vous présente le reste en images… (survoler les vignettes pour avoir l’explication)
Découper un rectangle dans du cuir. Rainurer doucement aux deux extremités et mettre un peu de colle pour créer le rabat
Replier les rabats sur le cahier et se servir d’un gros livre pour aplatir (Merci Mr Stevenson !)
Coudre le protège-cahier. Le fil que j’utilise est un vieux » au chinois » bien solide. Remarquez la belle bobine en bois !
Peindre le cuir, j’utilise des laques acryliques metallisées (souples) avec lesquelles je mélange un peu d’acrylique de couleur (pas trop car l’acrylique simple craquèle)
Pendant que ça sèche, je prépare mes gabarits pour les rouages décoratifs.
Mon modèle papier m’a servi à créer des modèles en plastique transparent réutilisables (découpés au cutter de précision), cutter qui sert aussi pour le cuir
L’autre élèment décoratif du cahier est une petite luciole, pour faire les ailes et la tête, je dessine une vague forme d’insecte. Je plie selon l’axe de symétrie et découpe aux ciseaux.
Je découpe une fine lanière de cuir.
Je fais un noeud et rabats la partie ronde sur le noeud pour créer la tête.
Je couds la tête (je mets aussi un peu de colle par dessous) et fronce un peu les ailes.
Pour le corps, j’utilise un cabochon ovale en verre, que je peins sur l’envers. Je mets dans l’ordre : du vernis transparent, des paillettes, de la laque acrylique et ensuite du vernis métallisé doré clair et vert.
Voilà la bête
On passe à l’assemblage, je colle mes décos en cuir velours dessous ou dessous pour donner plus de relief, j’ajoute des ressorts et des petites spires réalisées en fil de laiton martelé, des oeillets, attaches parisiennes et un engrenages de réveil. Tout ceci est collé avec de la colle à bijoux.
Une petite plume-stylo plus tard, mon carnet est prêt à prendre du service chez Pascaline…
Le site vient de se revêtir d’une nouvelle apparence, plus dans l’air du temps et aux normes du responsive design (comprendre qu’il est ergonomique pour les utilisateurs de smartphone et tablette).
Pour l’occasion, j’ai réorganisé les rubriques et mis un petit coup de balai dans les galeries pour archiver mes plus vieilles créations.
On se débarrasse du vieux, mais on ajoute surtout du neuf avec la création d’une toute nouvelle section dans le portfolio, consacrée à des illustrations « Esprit Graphique ».
Bienvenue au cœur des rouages de la Machine à Rêver.
Ci-contre, le résultat de mes derniers ouvrages manuels à la sauce steampunk.
Le bricolage plus difficile aura été de rendre certains engrenages fonctionnels, ou pour le moins, mobiles.
Voici pour l’un et l’autre un petit descriptif…
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B-rétameur de trolls :
Poignée : barre de rideau en bois, sculptée, recouverte d’une bande de cuir.
Crosse : morceau d’une barre de rideau en laiton.
Carcasse : morceau d’un bois de lit, sculptée. Plaque, engrenages en laiton et ressorts plats, issus d’un vieux réveil. Vis, boulons, attaches parisiennes, fil de cuivre entortillés en ressort.
Variateur de puissance : pièce inconnue, en fer blanc ? venant de chez un ferrailleur.
Viseur : Support de barre de rideau en laiton, tige de cuivre, fixations de tuyau.
Canon : cylindre du brûleur d’un vieux radiateur.
Gâchette : support des plaques du vieux réveil.
Les parties en bois ont été teintées à l’acrylique très diluée et vernies.
Le RéColteur d’âmes
Crosse, carcasse, pontet d’une pièce : morceau d’un bois de lit, sculpté, teinté à l’encre et au café. Décoré de gros clous de tapissier. Plaques et engrenages en laiton issus d’un réveil. Vis en laiton.