Illustration pour le roman éponyme de Iris Linkam, à paraître aux éditions Sombres Rets.
Archives par mot-clé : image
Un beau barbare…
Voici l’image sur laquelle je travaille en ce moment. Je ne peux que vous en donner qu’un petit aperçu pas tout à fait terminé et quelques étapes intermédiaires qui démontrent malgré moi que je manque de méthode…
D’abord les esquisses. Mon ordinateur étant concurrent pour le titre de doyen de l’informatique, je suis obligée de travailler mes images en deux ou trois morceaux.
On dit souvent que les esquisses sont la base et le plus important, chez moi, elles sont surtout sales et imprécises…
J’ai commencé par le plus intéressant, le corps d’athlète de mon sujet Comme j’avais déjà une franche idée de la lumière de l’image, il a une teinte orangée, mais c’est pas forcément du bronzage.
Après quoi, j’ai barbouillé le fond, et commencé à l’envi à faire la table, avec quelques détails quand même, vu qu’elle se trouve presque sur le même plan que le bonhomme. Le reste, je le fais plus flou, moins détaillé, à part à l’endroit où la lumière fait ressortir le relief comme sur le bois ou la pierre.
Pour le carrelage j’ai triché, sur l’esquisse c’était vraiment trop le bronx, alors j’ai dessiné des dallages à plat, directement sur toshop, j’ai copié collé les plus réussis en modifiant un peu la couleur, les « taches », quand j’ai eu une surface suffisante, je l’ai déformé grâce à l’outil perspective pour qu’il rentre et s’intègre à mon image.
Puis j’ai inséré le barbare dans l’image et j’ai dû lui rajouter un peu de peau de bête en bas et la dernière partie de l’image : la chose étrange vers la porte. La principale source lumineuse est le feu, ce qui donne cet aspect presque monochrome à l’image. J’ai encore quelques incertitudes quant à la lueur de la « chose » et la couleur du pommeau, j’ai mis cela sur un calque à part pour pouvoir le modifier à l’envi. Le personnage est lui-même sur un autre calque, ce qui permet de réduire ou agrandir légèrement la largeur de l’image en le recentrant après coup. C’est un bonne chose pour une couverture, à cause de la variabilité de la tranche et de la perte au massicotage.